Les Cuillé plombent la fête. GALERIE PHOTOS
Le cercle taurin de Villeneuve organisait la corrida des fêtes en hommage à l’enfant du pays, Thomas Dufau. Depuis son alternative en 2011, une corrida était organisée dans les arènes Camille Couralet, habituées aux novilladas dans le passé, pour soutenir le torero du Frêche. Depuis 2011, Thomas Dufau a sa corrida à Villeneuve. Cette année, pour sa dernière, il était accompagné de Dorian Canton, qui prit son alternative dans ces arènes et Yon Lamothe, récent matador de toros, pour la relève. L’affluence aux guichets a nécessité le report du paseo de 20min. Arènes quasi pleines pour l’évènement avec le beau temps.
Malheureusement les toros de Cuillé ont gâché la fête prévue. Commodes de têtes et faibles dans l’ensemble. Ils furent à peine piqués. Malgré ceci, ils ont beaucoup fléchi avec des pattes en coton. Les trois toreros ont tenté d’extirper le maximum de leurs adversaires. Présidence : Jacques Grué.
Baptiste Bordes, était invité par Thomas Dufau, et a écarté le premier toro de la soirée.
Thomas Dufau (palmas et 2 oreilles) accueillit le toro d’ouverture par une larga de rodillas après l’écart serré de Baptiste Bordes. Il fut doux, cape en main, avec sa réception par véroniques et son quite par chicuelinas. Après un début par cambiada au centre, il lia deux séries droitières posées avant que le toro ne se blessa au sabot. Le toro alla cependant jusqu’au bout et montra son fond de noblesse. Dufau pincha au moment de conclure. Face au quatrième avec un peu plus de force, il lia de bonnes séries sur les deux bords et conclut d’une entière qui libéra les deux oreilles tant attendues. Thomas sera fêté lors de son tour piste avec ses deux enfants.
Dorian Canton (silence et 1 oreille) fut sans option face au deuxième toro invalide qui fléchit des antérieurs. Le béarnais tenta de tirer quelques muletazos mais s’éternisa avec les armes. Le cinquième fléchit également dès les premières passes de cape. Canton tira le maximum avec des muletazos et des naturelles précises mais sans émotion.
Yon Lamothe (ovation et ovation après avis) parvint à lier quelques derechazos précis et dominateurs mais la faena resta sans transmission à cause de la fadeur et la faiblesse du toro. L’ultime montra enfin un peu de puissance au contact du cheval. La faena du tarusate fut irrégulière et mit du temps à trouver le bon sitio. Il lia deux bonnes séries droitières dans un terrain adéquat. L’épée lui fit perdre un possible trophée.