Déception des Adolfo Martin. Vidéos. Galerie photos
Le soleil et la chaleur étaient cette année au rendez-vous pour la corrida d’ouverture. En préambule, l’invité d’honneur, José Prados El Fundi reçut un bel hommage de tout le public, le remerciant pour toutes les tarde émouvantes sur ce sable vicois. Par la suite, il y eut le passage de pouvoir du portier emblématique des arènes, René, laissant la place à la jeunesse. Après ces hommages, les toros d’Adolfo Martin étaient attendus, peut-être trop, car comme à Madrid, où seul le toro de Perera avait donné satisfaction, le lot de présentation hétérogène, ne s’est pas livré, se sortant avec fadeur et donnant aucune transmission. Tous allèrent au cheval mais sans envie.
Antonio Ferrera (silence, ovation et silence) resta simplement appliqué dans la lidia, sans plus, il banderilla sans brio contrairement à son compañero du jour, dont il partagea les banderilles à quatre reprises. Face à son premier, compliqué à droite, il montra de l’application à gauche avant d’en finir sans engagement. Le troisième fut noble mais sans fond ni transmission, Antonio toréant avec douceur mais manquant de liaison. Le cinquième fut fade et très vite éteint, il fut sans option.
Manuel Escribano (silence, 2 oreilles et silence) reçut son premier adversaire par des belles véroniques mais sa faena fut ensuite sans transmission face à un animal fade et court de charge. Le quatrième fut noble, Manuel toréa avec douceur, allongeant avec temple la charge de son adversaire. Deux oreilles généreuses et contestées par le public après une lame quasi entière. L’ultime de la tarde fut fade et Manuel abrégea justement.
