Ovation pour Lamelas et Chacon. GALERIE PHOTOS
Les organisateurs vicois avait eut beaucoup de difficulté à monter le cartel de cette corrida. Peu de torero volontaire n’avait souhaité affronter cette ganaderia. Pourtant intéressant en novillada, l’âge avancé en corrida leur donne un moral plus âpre et exigeant. Comme chez les hommes, leur maturité leur donne un caractère fort et parfois têtu. 4/5 d’arène sous un soleil piquant. Comme pour la corrida concours matinale, la course est allée a menos. Octavio Chacon fut aussi à l’égal de Lopez Chavès le matin parfait et présent en tant que chef de lidia. Chose importante à ne pas oublier de souligner. Il y a beaucoup de course où le torero n’assume pas le rôle de chef de lidia.
Toros de Raso de Portillo, bien présentés, durs et compliqués
Octavio Chacon (ovation après avis et silence après avis) reçoit par véronique le premier toro de la tarde. Il s’applique dans la lidia malgré la complexité à fixer le toro. Trois rencontres avec la cavalerie en partant de loin et montrant de la fixité sous le peto. Tercio de piques sérieux et sobre. A la muleta le toro est encasté et exigeant, Chacon fut appliqué mais resta superficiel. Il tua mal. Face au très charpenté quatrième, qui fut manso, Chacon abrégea rapidement face à un adversaire sans charge et distrait.
Antonio Nazaré (silence et palmas) se trouva rapidement en difficulté avec son premier adversaire qui reçut trois grosses piques appuyées sans pousser. Le sévillan resta sur ses gardes avec un adversaire sans transmission. Face au cinquième fade et court de charge, il parvint à donner les seuls muletazos posés de la tarde et conclut d’une bonne lame.
Alberto Lamelas (ovation et silence après avis) le chouchou des arènes vicoises fut obligé à saluer avant l’entrée en piste de son premier adversaire qui mit la panique dans le ruedo face à une cuadrilla complètement dépassée. Chacon essaya de remettre un peu d’ordre en piste. Le toro se décomposa et se rendit dangereux. Avec son courage et ses armes, Lamelas combattit de façon archaïque. Face à l’ultime fortement piqué, il donna quelques muletazos un peu plus posés mais sans liaison.