Face aux novillos de Fernando Peña. GALERIE PHOTOS
Le mexicain Luis David Adame revenait pour la deuxième fois dans les arènes Henri Canelas, qui ont la particularité d’être entourées par les manèges de la fête foraine. Sous un beau soleil et un joli ciel bleu, il fut le plus en vue de l’après midi devant environ une ½ arène.
Fernando Peña est un homme d’affaires devenu éleveur en mettant à profit dans les toros sa fortune gagnée dans le milieu de la porcelaine. Il s’est offert le fer de Arturo Sanchez y Sanchez avec des origines Torrestrella, Nuñez via Manolo Gonzalez, Domecq via Luis Algarra.
Les Novillos de Fernando Peña Catalan de présentation correcte, ont donné un jeu varié, nobles mais juste de force et manquant de fond avec un premier tiers allégé. Le sixième fut remplacé par un sobrero du même fer. Meilleur le 5ème bravito et noble.
Pablo Aguado (1 oreille et silence après 2 avis) connut une après midi plutôt délicate, accroché et désarmé, il ne domina pas son sujet. Face au premier novillo qui mit du temps à vouloir fouler le sable du ruedo, il se fit accrocher et déchirer les trastos. Après une rencontre sans mise en suerte, il brinda sa faena au public mais ne sut dominer son adversaire manquant de force et de fond. Il logea néanmoins une belle épée d’effet rapide qui lui valut l’octroi d’un pavillon. Face au quatrième qui ira tout seul et à deux reprises à la cavalerie sans mise en suerte, il montra quelques gestes de classes mais isolés, essentiellement à bâbord. A droite, il se fit le plus souvent bousculer face à un animal qui coupa les terrains. Il connut cette fois-ci de grosses difficultés avec les armes et le descabello.
Luis David Adame (1 oreille et vuelta après avis) face au second novillo qui poussa légèrement mais sans bravoure, il montra de bonnes dispositions. Il débuta sa faena par des cambiadas au centre de la piste. Sur la corne droite, le novillo montre de la qualité dans ses charges que sut se servir le jeune mexicain. A gauche, ce sera plus compliqué et il recevra une voltereta sans conséquence. Malgré une épée tombée et une pétition minoritaire, il reçut une oreille. Le bon cinquième poussa d’abord avec fixité la cavalerie et montra de la noblesse et du fond à la muleta. Malgré un quite inopportun du petit frère Adame, le novillo ne sortira pas affaibli d’une vuelta de campana. Son entame par statuaires contre les planches donna le ton. A droite, le toro vient avec détermination, et Adame servit des séries rythmées mais sans réellement s’imposer et remata avec approximation. Après une série gauchère accrochée, il repassa à droite pour une série avec plus de douceur. Malheureusement, il dut se reprendre à trois fois avec les aciers et perdit donc tout espoir de triomphe.
Andy Younes (silence après avis et silence) reçut son premier adversaire par une larga de rodillas montrant ainsi son envie mais subira ensuite et se fit désarmé montrant ainsi ses carences techniques. Il resta ensuite en dessous de son adversaire, le novillo montra de la noblesse dans ses charges mais l’arlésien, encore vert, fut mis en difficulté et reçut une voltereta. Il eut néanmoins le mérite de se reprendre, trouvant enfin le sitio et parvenant à lier de bonnes séries rythmées en fin de faena avant de conclure d’une lame de ¾ verticale, suivie de deux descabellos. Il reçut l’ultime par véroniques et le novillo de blessa aux antérieurs. Après une rencontre avec la cavalerie, le novillo fléchira encore des antérieurs et obligea la présidence à sortir le mouchoir vert malgré le désaccord du jeune arlésien. Le sobrero sortit avec la corne gauche abîmée et fut sans grande qualité, fade et sans fond. Younes fut appliqué mais resta sur les bordures et reçut une nouvelle voltereta en fin de faena avant de conclure d’une entière très basse et longue d’effet.