Résumé vidéo de la tarde et GALERIE PHOTOS
La féria de l’Aficion a commencé d’une belle manière avec la fiesta campera en hommage à l’école taurine de Richard Milian, Adour Aficion qui fête leur 10ème anniversaire. Un beau soleil dans le ciel mais aussi sur la piste, l’enthousiasme de la jeunesse et des moins jeunes a ensoleillé les arènes Henri Capdeville. Des arènes repeintes pour le cinquantenaire de la ganaderia Victorino Martin et la corrida Goyesque de ce dimanche. Le fameux A de la ganaderia flotte déjà sur les tablas, un A valable aussi pour Adour et Aficion.
La fiesta campera a débuté par 2 toros pour Marc Serrano et Mathieu Guillon, 2 erales pour Baptiste Cissé et Clément Hargoux et 3 vaches pour Richard Milian, Cristina Sanchez et Victorino Martin puis un veau pour le revistero Zocato.
Marc Serrano (1 oreille) venu en remplacement de Louis Husson, eut un sérieux client pour commercer, un toro du Lartet si l’on en croit la devise, qui renversa la cavalerie à sa première rencontre et qui fut encasté et intéressant par la suite. Il exigea beaucoup à Marc Serrano qui après une voltereta sut lier des séries intéressantes.
Mathieu Guillon (1 oreille) hérita d’un toro de Camino de Santiago juste de force. Il banderilla avec enthousiasme et efficacité. Il toréa ensuite avec douceur et une certaine classe malgré un adversaire court de charge.
Baptiste Cissé (1 oreille) affronta un eral d’Alma Serena (si l’on se réfère à la devise) qui aurait du être pour Clément Hargoux. Il débuta comme souvent sa faena vers le centre avant d’enchainer par des séries appliquées mais manquant de douceur.
Clément Hargoux (2 oreilles) combattit son deuxième novillo de sa jeune carrière, et hérita d’un eral bien présenté de Casanueva, intéressant et donnant du bon jeu. Clément fut volontaire et sans rompre malgré quelques accrochages sans gravité. Il logea une estocade entière en s’engageant.
Richard Milian toréa avec son enthousiasme une première vache mansa, mais n’étant plus habitué à se trouver de ce côté, après quelques séries rythmées, il laissa rapidement la place à ses jeunes.
Cristina Sanchez aussi hérita d’une vache mansa, fuyarde mais noble du Lartet et qui grâce à son métier, réussit à la fixer et enchaina des séries de naturelles de classes et de hautes tenues et qui allèrent a mas.
Victorino Martin montra aussi tout son métier et sa toreria face à une excellente vache du Lartet, brave au cheval et d’une grande noblesse. Victorino lui donna d’abord de la distance et enchaina par des muletazos profonds.
Enfin Zocato, plus à l’aise avec la plume qu’avec la cape, clôtura avec le jeune Tristan dans la bonne humeur face à un petit veau