Face aux Atanasios d’El Palmeral. GALERIE PHOTOS
Pour clôturer la 40ème semaine taurine et culturelle de la peña Jeune Aficion, l’été indien aurait dû inciter un peu plus d’aficionados à venir garnir les arènes Henri Capdeville. Quatre à cinq cent personnes environ. Présidence : Robert Desclaux (peña taurine de Garlin).
Salut de Mathieu Guillon aux banderilles et du ganadero Olivier Martin à l’issue de la course. Le prix des organisateurs du Sud-ouest a été attribué Julio Mendez. Celui de la Villa Mirasol à Jesus Yglesias et le prix de la peña jeune aficion au meilleur torero al natural à Jesus Yglesias.
Les erales d’El Palmeral d’origine Atanasio Fernandez furent variés de présentation et de comportement. Les premiers, de gabarits modestes, furent violents et désordonnés, protestant de la voix dès les premières banderilles jusqu’à la fin. Le quatrième se blessa mais fut noble mais faible. Le cinquième fut le meilleur avec une charge vibrante et fut crédité d’une vuelta posthume. Intéressant l’ultime.
Jesus Yglesias (ovation et 1 oreille) débutait en novillada en France. Il fut appliqué face au petit premier mais parfois brouillon face à un adversaire qui se défendit. Face au quatrième qui se blessa à la patte, il construit une faena avec douceur qui alla a mas mais sans réelle transmission.
Julio Mendez (silence et 2 oreilles) très en vue durant la temporada, hérita d’un opposant violent et qui l’avertit plusieurs fois avec des coups de têtes brusques. Il parvint cependant à donner une série intéressante. Face au bon cinquième, il lia des séries rythmées sur les deux bords, profitant de la mobilité et de la classe du Palmeral. Il manqua un peu de douceur sans être totalement maitre du tempo.
Baptiste Angosto (ovation et silence après avis) connut une après midi plutôt difficile avec des adversaires complexes. Il ne parvint pas à se poser et subit les charges brusques du novillo. L’ultime, le plus costaud de l’envoi, fut applaudi à sa sortie. Baptiste voulut débuter au centre avec de la distance, mais le novillo, mobile, avait des tendances à s’enfuir après les passes. Il fut volontaire et courut après le novillo, noble cependant, donnant des passes sans parvenir à le soumettre et à s’imposer. Il tarda un peu avec les armes.