Face aux novillos de Pincha. GALERIE PHOTOS
La traditionnelle novillada de la peña La Muleta s’est déroulée sous un beau soleil dans les arènes du Plumaçon de Mont de Marsan. Avant le paseo, le président de la peña Pascal Darquié reçut le prix « El Tio Pepe 2019 » de la fédération des sociétés taurines de France avec deux ans de retard suite à la Pandémie.
La ganaderia de Pincha avait remporté la novillada concours en 2019 avec le novillo « Sonambulo ». La peña La Muleta a donc décidé de faire lidier un lot complet cette année.
Bien présentés et de comportements variés, les novillos ont manqué de fond et ont donné des difficultés aux piétons du jour, peut être encore un peu vert. Pour ne pas arranger les choses, les lidias furent absentes et brouillonnes. Aucune des piques ne furent données correctement, dont trois d’entre-elles au cheval de réserve. Parejo, souffrant de la cheville, laissa Mathieu Guillon se charger de la lidia au sixième.
Présidence Pierre Noguès. Entrée juste convenable.
Adam Samira (ovation après avis et vuelta) se fit désarmer dès la première passe de cape face à « Oportunista ». Par la suite, il ne fut pas opportuniste et ne profita pas de la noblesse pimentée de son adversaire. Il resta sur un terrain ombragé près des planches sans lui laisser de la distance. Malgré quelques passes de qualités mais isolées, la faena resta sans transmission. Il fut discret face au quatrième « Hipico » compliqué, donnant des coups de têtes latéraux. Il ne s’imposa pas mais logea une épée sin puntilla en conclusion.
Manuel Perera (silence et 1 oreille) le protégé de Padilla donna de la voix dans une arène plutôt silencieuse pour recevoir « Operista ». Après une absence totale de lidia, le novillo laissa du jus au premier tiers, partant seul au cheval de réserve pour la première pique, puis au titulaire et repartant seul à deux reprises au cheval avant qu’il ne sorte. Le chanteur d’opéra arriva un peu éteint au dernier tiers et Perera tenta de lui redonner de l’allant en usant de sa voix. Il reçut le cinquième « Cantinero » à genoux à porta gayola. Après un brindis à Richard Milian, il fut généreux et enthousiaste. Il servit une faena irrégulière avec des passages plus intéressants mais le tout finira a menos. Oreille après une épée en place.
Christian Parejo (silence et silence après avis) reçut avec aisance son adversaire « Picador ». Il fut appliqué face à un novillo court de charge et vite avisé qui lui infligea une voltereta en fin de faena. Il affronta l’ultime « Soñador » physiquement diminué à la cheville. Il laissa la lidia à Mathieu Guillon avant de l’affronter avec la muleta sur des courtes distances en limitant les déplacements. Le novillo rêveur fut éteint malgré les sollicitations précises de Parejo.