Bolsin organisé par la jeunesse taurine d’Arles
Photo : ETA
La Jeunesse Taurine d’Arles organisait le 5 novembre à la Ganaderia La Paluna son premier Bolsin des Espoirs de l’Arène.
C’était l’occasion de voir quatre jeunes toreros issus de diverses écoles du sud-est en tienta face à quatre vaches des « héritiers Yonnet ». Il faut remercier les éleveurs et les organisateurs qui acceptent l’exercice avec de jeunes toreros, souvent plus soucieux de faire des passes et dominer la situation, trop penser à eux-mêmes dirait Joselito, que de mettre en évidence les qualités et défauts des bêtes. Une tienta dont l’objet est la sélection du bétail est un exercice particulièrement révélateur et formateur à cet égard, surtout si un torero comme Thomas Joubert, directeur de tienta, indique avec élégance la marche à suivre.
José Antonio Valencia de l’Ecole Taurine d’Arles connait les règles de l’exercice. Il a su mettre en valeur un joli, brave et noble exemplaire et montrer par la même occasion sa tauromachie maîtrisée, engagée et joyeuse. Il a été très normalement déclaré vainqueur du Bolsin et invité à se mesurer l’après-midi à un novillo du même fer. Face à un animal qui a fait honneur à son éleveur il a confirmé qu’il faudrait compter sur lui l’année prochaine. Maîtrise et engagement devraient lui permettre de progresser encore pour atteindre les objectifs qu’il semble s’être fixés.
Adam Samira est tombé sur le « garbanzo negro » du lot. Mansa et « querenciosa » la vache ne lui a guère permis de développer sa tauromachie, mais il ne s’est jamais laissé aller et extrait aux planches les quelques passes que l’animal acceptait. L’après-midi, quand José Antonio son camarade de l’Ecole d’Arles qu’il vient de rejoindre lui cède les trastos, il montrera sincérité et esthétique.
Les vaches de Tristan Espigue et Clemente Joames avaient de l’allant et étaient exigeantes. Nous ne doutons pas que les jeunes apprentis en retireront d’utiles leçons.
Résumé de l’école taurine d’Arles