Retour des arènes de Nîmes
Après avoir salué par acclamations le retour de la Ville de Nîmes en son sein et approuvé à l’unanimité la gestion financière pour laquelle il a été donné quitus aux administrateurs, l’AG de l’UVTF tenue le 7 juin à Toulouse a également validé à l’unanimité le compte-rendu d’activité et approuvé la poursuite des actions engagées.
1 / Nécessité de poursuivre l’implantation d’un nouveau modèle économique basé sur le rééquilibrage de l’offre et de la demande, au travers de l’instauration d’un dialogue constructif avec les syndicats professionnels, en concertation étroite avec les organisateurs.
À ce titre, l’UVTF invitera les uns et les autres à une réunion de calage pour la saison 2022 à partir des enseignements tirés de celle de 2021, l’objectif étant de pérenniser une approche équitable en remplaçant le rapport de force par une acceptation des risques partagés, ce qui implique le maintien des clauses de résultat dans les grandes arènes et celui du libre marché, hors convenio, dans les autres.
Le président Bernardini a insisté sur la nécessité de renforcer la solidarité entre les villes et les organisateurs pour parvenir à imposer ce modèle français.
2 / Afin de soutenir l’activité, l’AG a voté la suspension exceptionnelle des contributions relatives au 1% et au 0,50 € par place pour la saison 2021, mesures rendues possibles grâce à la bonne gestion des ressources. L’AG a également approuvé à l’unanimité le budget prévisionnel présenté sur cette base.
3 / Le projet d’École d’aficion, approuvé par l’AG en 2019 et suspendu depuis pour raisons sanitaires est relancé. Dès à présents, villes et organisateurs seront informés de ses modalités et incités à faire acte de candidature. Le prochain CA qui se tiendra à l’automne fixera l’enveloppe retenue pour ce projet dont le principe est de soutenir organisateurs, éleveurs français et écoles taurines, à partir d’activités culturelles tournées vers l’initiation d’un public nouveau et de proximité.
4 / Le protocole relatif au premier tercio avec obligation d’utiliser dans toutes les arènes la pique française a été ratifié. Il a été rappelé que l’obligation d’utiliser cette pique « Bonijol » n’interdit pas de choisir une cuadra différente et que pour les organisateurs cela ne représente aucun surcoût.
Les Villes se sont engagées à faire respecter ces dispositions par leurs délégataires, mandataires ou associations organisatrices dans l’intérêt du spectacle.
Dans le même ordre d’idée, il a été également confirmé que des tests de prototypes pourront être effectués, après accord des organisateurs, du ganadero et des toreros, sous contrôle des vétérinaires de l’AFVT qui rendront compte de leurs observations.
5 / L’UVTF, consciente des difficultés rencontrées par divers organisateurs dont les arènes sont situées dans un « désert médical » compris dans une zone s’étendant à l’est du département des Landes, à l’ouest de celui du Gers et au nord des Pyrénées Atlantiques, établira un audit destiné à évaluer les besoins en matière d’infirmeries et contribuera aux dépenses indispensables au maintien de l’activité selon des modalités que le CA définira à l’automne.
6 / Au niveau judiciaire, le bâtonnier Dufranc, secrétaire général de l’UVTF, a rappelé les procédures en cours et invité les villes à se rapprocher de l’UVTF en cas de plaintes, la centralisation des dossiers étant la meilleure garantie d’organiser une défense coordonnée et efficace.
7 / Benoît D’Abbadie, vice président délégué, a enfin rendu compte des doléances formulées par la FSTF lors de ses « états généraux ».