Fade lot d’Alcurrucen (résumé vidéo)
Photo et CR : Toreria.net pour Vuelta
Toros d’Alcurrucen de 5 ans et demi, sérieux, diversement mais bien présentés, manquant globalement de bravoure et de race, meilleur les 3°, 5° et 6°. Mais si les toros manquèrent de fond, les trois toreros à l’affiche n’ont pas été non plus en mesure de rehausser l’ensemble de la course.
Javier Castaño (ovation et silence) Le 1er, mansito se montrera réservé durant les deux premiers tercios. J. Castaño l’entreprend avec décision et poder pour trois séries droitières bien liées. La gauche est plus courte et le final s’étiolera quelque peu avant une jolie lame et 2 descabellos. Le 4° ira fort au peto 3 fois mais en sortira vite et seul et après une bonne entame de faena du salmantino, il s’éteindra très vite, Castaño insistant même trop avant de s’éterniser les armes à la main. A signaler que même sa cuadrilla, n’a pas put se mettre en valeur à cause d’une opposition deslucida.
Joselito Adame (silence et ovation) Les second et quatrième poussèrent à la première pique mais s’échappèrent à la seconde. J.Adame débutera bien son 1er trasteo face à un toro noble mais fade, mieux à droite et qui s’éteindra peu à peu. Le cinquième s’emploiera beaucoup plus dans la muleta du mexicain qui montra ses possibilités dans un début de faena enlevée mais arrivant mal à la remater d’autant que l’Alcurrucen réduira ses avances. Les deux fois il tuera d’une épée basse au second essai.
Thomas Dufau (ovation et 1 oreille) hérita du meilleur sorteo mais ne saura que partiellement l’exploiter. Manso le 3° il se livrera avec alegria dans la muleta du landais qui débuta par des cambiadas millimétrées au centre avant de lier trois séries vibrantes sur l’excellente corne droite. Le voyage à gauche étant bien plus court, il n’insista pas et finit plus dans l’a peu prêt, son actuaccion manquant d’un final plus profond et plus arrondi avant de conclure d’une épée bien décentrée.
Le dernier de l’après-midi, mal piqué par deux fois s’avéra noble et suave, étant le seul à humilier avec un peu de classe. T. Dufau débutera sa faena à genoux, s’appliquant à construire et a bien faire mais il restera trop superficiel, laissant filer un succès plus probant que lui offrait « Carabello », un succès autre que cette oreille de sympathie qu’on lui octroya.