Il repart avec trois trophées. (Vidéo)
Photo et CR : Thierry Ripoll (Toreria.net pour vuelta)
Un triomphe incontestable pour le torero bordelais qui a confirmé de la meilleure des manières son alternative et surtout sa grande temporada au sommet. C’est avec le dernier Margé qu’il a validé sa première Porte des Consuls, certes avec le meilleur toro du lot mais en arrivant à surfer avec les rafales grâce à une muleta toujours épurée pour distiller de superbes séries des deux bords avant une superbe estocade. Face à son 1er qu’il brinda à Paola, sa compagne et fille d’El Andaluz, il eut à combattre deux éléments, le toro et le vent, un toro exigeant qui guettait la moindre erreur. Clemente réussit à en tirer le meilleur parti dont des naturelles de classe…
Quant à S. Castella, cette feria ne fut pas la sienne. Mission impossible face à son 1er avec un vent très violent et un toro peu enclin à se livrer. Quant à son second il se laissa faire sur deux séries avant de baisser de ton malgré l’insistance du biterrois. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas.
Léa Vicens réalisa deux prestations d’excellentes tenues devant des toros peu enclin à participer jusqu’au bout avec « Betico », « Diluvio » ou, »Pantera » mais par deux fois l’épée ne fut pas au rendez-vous…
C’est avec le toro « Jules César », N°178 de la ganaderia Robert Margé que Clément Dubecq « Clémente » a confirmé son alternative dans les arènes de Nîmes, parrainé par Sébastien Castella avec la rejoneadora nîmoise Léa Vicens pour témoin. Confirmation d’alternative sous forme d’une corrida mixte. Confirmation aussi d’une météo détestable pour les toreros avec ce vent violent, la troisième corne des toros…
–Lea Vicens (Silence et oreille)
–Sébastien Castella (Silence et salut au centre)
–Clément Dubecq « Clemente » (Oreille après avis et deux oreilles)
Deux toros de Fermin Bohorquez pour le rejon distrait, s’engaillardissant un peu aux banderilles mais sans trop durer, et quatre de Robert Marge pour la lidia à pieds, superbement présentés, de robes variées, discret au cheval, peu évident, à part le dernier, mais aux comportements contrariés par le vent qui balayé la piste. -Pst : F. Pastor. Sobresaliente : Alvaro de La Calle. 2/3 d’arène sous un soleil très très venteux