Sans oublier « Super Gascon ». GALERIE PHOTOS
La plus forte ovation et émotion aura été la contre manifestation anti taurine. Mise en place par le conseil municipale avec l’aide de « Super Gascon », défenseur des cultures gasconnes avec beaucoup d’humour. Tour de piste avant le paseo, fortement ovationné, finissant par le « clapping » islandais, comme pour dire qu’ici, nous défendons les cultures régionales et nous partageons aussi celle des autres.
Les toros de Cebada Gago n’ont pas eu la même ovation, de bonne présentation et de comportement varié, compliqués dans l’ensemble, bon le troisième mal exploité et puissant et spectaculaire le dernier au premier tiers.
Rafaelillo (silence et aplausos) fit fortement châtier son premier adversaire sans raison. Approximatif dans la lidia, il fut aussi imprécis dans ses placements face à un adversaire compliqué, et court de charge. Le quatrième fut bien piqué mais de façon normale par Esquivel, mais fut invité à saluer sans raison valable. Rafaelillo combattit avec un peu plus de sincérité mais avec moins d’efficacité que les années passées.
Curro Diaz (ovation et silence) servit quelques détails de classe mais face à son premier adversaire qui renversa la cavalerie, sonnant un peu le picador Curro Sanchez, il manqua d’autorité dans ses toques et ne parvint pas à intéresser le Cebada. Face au manso cinquième, qui resta sur la défensive, il vola de façon éphémère quelques gestes allurés.
Manuel Jésus Perez Mota (sifflets et silence) fut la grosse déception de la soirée, il hérita du meilleur lot et ne fut pas en mesure d’exploiter les qualités de ses adversaires. Son premier est noble et mobile, demandant qu’à embestir. Il prit rapidement l’épée avec quelques séries rythmées mais sans jamais se croiser ni dominer. Face à l’ultime, spectaculaire aux piques, très tardo dans ses prises de décision malgré un bon travail du picador Francisco Vallejo, mais puissant à l’impact, renversant le cheval à la troisième rencontre. Forte ovation à Francisco Vallejo. Le toro manqua de fond et Perez Mota resta discret et repartit du Plumaçon sous les sifflets.