Saluts pour Talavante. GALERIE PHOTOS
Année après année, les fêtes de la Madeleine ne décollent jamais un mercredi. Pourtant la fête est lancée dès le midi mais le soir dans les arènes, il n’y a pas beaucoup d’émotion. La corrida programmée, dite pour vedettes, afin d’attirer plus de spectateurs en semaine et sans qu’ils ne soient encore imprégnés de la fête totalement, ne marchent pas à Mont de Marsan. Les toros, souvent imposés par ces mêmes vedettes sont très justes de présentation pour une arène de première catégorie en plus de n’avoir pas la caste et le moteur suffisant. Les ganaderias de premier rang dans le cœur des figuras prennent-elles vraiment le Plumaçon au sérieux ? réponse peut-être jeudi soir avec les toros de Victoriano del Rio.
Présidence : Franck Lanati. 9/10 d’arène environ. Beau temps. La Marseillaise fut jouée à l’issue du paseo.
Les toros de Puerto de San Lorenzo (1er et 2ème) et Ventana del Puerto (le restant) n’ont pas été à la hauteur de l’évènement. Juste de présentation et décastés pour la plupart avec un manque de force. Le tercio de piques réduit à son minimum pour respecter seulement le règlement.
Pas grand-chose à dire pour les piétons qui tentèrent de tirer le maximum de leurs adversaires respectifs avec leur personnalité.
Alejandro Talavante (ovation et ovation) venu en remplacement de Morante de la Puebla, réalisa une première faena prudente, profilée et sans transmission. Il débuta à genoux au suivant puis ne parvint à connecter avec les tendidos avec un adversaire fade et sans race.
Daniel Luque (silence après avis et silence après avis) fit illusion sur la première série par statuaires après un brindis au public. Dès la suivante, avec un toro attiré par les planches, on comprit que le bateau resterait à quai. Il fut trop long avec le suivant vide d’espoir.
Dorian Canton (silence et silence après avis) débuta avec un genou au sol. Il parvint à donner quelques muletazos de bonnes factures mais isolés avec un autre toro manso partant aux tablas. Il essaya de tirer le maximum du dernier toro mais ce fut peine perdu comme avec les précédents. Il s’éternisa avec les armes.
