Mont de Marsan : l’alchimie n’a pas opéré en piste. Oreille pour Ginés Marin

Salut du Mayoral. GALERIE PHOTOS

Mont de Marsan-Ginés Marin-Quinta

Pour la quatrième journée de la féria, l’alchimie entre les hommes et les toros n’a pas opéré dans les arènes du Plumaçon. Une course qui posa autant de questions que de personnes dans les gradins à l’issue de la corrida. Difficile de dire qui détient la vérité et de comprendre le pourquoi du comment. Division d’opinion dans les gradins dans une ambiance électrique. Arène quasi comble sous la chaleur estivale. Présidence : Franck Lanati

Les toros de La Quinta de présentation correcte, dans le type de l’encaste, ont manqué de présence dans le premier tiers, cherchant souvent à contourner le cheval sans se livrer sous le fer. A la muleta, ils montrèrent de l’intérêt et de la noblesse manquant un peu de chispa dans leurs charges mais permettant aux toreros de s’exprimer avec de la détermination. Salut du Mayoral à l’issue de la course.

Antonio Ferrera (sifflets et sifflets) fut pris en grippe par le public pour ne pas avoir été à la hauteur au toro d’ouverture comme tout au long de son début de saison. Les mises en suerte à l’autre bout de la piste n’ont pas de sens pour juger la bravoure du toro. Après deux séries notables mais à distance, on pense que Ferrera va alors se recentrer mais dès qu’il prit la main gauche, il se trouva en difficulté, fut brouillon et partit abréger malgré la noblesse de son adversaire. Bronca du public qui continua à le huer toute la course. Face au quatrième, le seul à s’investir sous le fer et qui suivit les banderilleros lors de second tiers, Ferrera resta inédit et sur la défensive dans une atmosphère qui ne respirait pas non plus la sérénité.

Ginés Marin (palmas et 1 oreille) reçut son adversaire par véroniques qui alla au cheval en mettant uniquement la corne gauche sous le peto. Après le salut de Rafael Viotti aux banderilles, le toro de La Quinta montra aussi de la noblesse mais avec fadeur. Début de faena intéressant, liant des séries de bonnes tenues à droite, mais sur la corne gauche, il manqua de fluidité et d’engagement. Conclusion au descabello. Face au cinquième, il fut appliqué lors des mises en suerte avec des chicuelinas marchées. Salut de la cuadrilla au second tiers. Marin débuta au centre et à genoux. Faena sur les deux bords avec douceur et des longs pechos profonds qui portèrent sur les tendidos. ¾ lame suivi d’un descabello.  

Angel Tellez (vuelta et silence après 2 avis) montra un double visage. Tout d’abord le meilleur face au troisième. Il débuta par le bas avec autorité puis livra une faena sincère essentiellement gauchère. Il fut auteur de grandes naturelles données avec sincérité, respectant les trois temps. Parar, mandar, templar. Il donna les meilleurs moments de la tarde. Toreo sincère et pur. Malheureusement, l’épée le priva d’une récompense. Face au compliqué sixième, il fut cette fois-ci en difficulté, manquant d’expérience, face à un animal sur la défensive et court de charge.

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