La simplicité du torero de Ledesma
Le torero de Ledesma Domingo Lopez Chaves a annoncé cet hiver que la temporada 2023 sera sa dernière après 25ans d’alternative. Présent au cartel des fêtes de la Madeleine le vendredi soir en tant que chef de lidia de la corrida de Cebada Gago, il était l’invité du cercle taurin montois, ce samedi soir après la présentation des cartels officiels par la commission taurine montoise. Toujours souriant, sympathique, une belle personne dans la vie à l’image du torero dans l’arène. Malgré un tentadero le lendemain midi à Salamanque, il a pris le temps de parler de lui, de son histoire, accompagné de son ami d’enfance Oscar.
Né le 1er août 1977, Domingo (jour de fête en Espagne) porte le même prénom que son père. Surnommé « Minguito » par son entourage, il débute en costume de lumière le 1er août 1993 et le 5 mars 1995 avec picadors. En tant que novillero, il fut gravement blessé lors d’une novillada à Collioure. Il prend son alternative le 15 septembre 1998 à Salamanque avec des toros de Capea, et Joselito comme parrain et Enrique Ponce comme témoin. Son histoire d’amour avec les arènes de Vic Fezensac commence dès 1999. Pour sa dernière année, il fera son quatorzième paseo à Vic après avoir combattu toutes les ganaderias dures comme Cuadri, Barcial, Hernandez Plá, Hoyo de la Gitana, Partido de Resina, Miura, O.Irmaos, La Quinta, Yonnet, Valdellan,…
Grand lidiador, habitué aux élevages réputés durs, il laissera un grand vide dans ces corridas-là. Il réalise sa meilleure temporada en 2007 avec 53 corridas. Il lui a fallu beaucoup de patience et de persévérance durant sa carrière pour combler les moments compliqués et pouvoir à nouveau se retrouver au milieu de l’arène.
Le torero Lopez Chaves, « n’est pas fatigué car je n’ai pas beaucoup toréé » dit-il avec le sourire, mais a décidé de se retirer des ruedos et fera sa despedida en costume de lumière dans les arènes de la Glorieta de Salamanque au mois de septembre. Cependant il n’a pas encore décidé s’il fera le festival qu’il organise pour les enfants malades chez lui au mois d’octobre. Une chose est sûre, il restera proche des toros, et n’est pas contre l’idée d’accompagner et d’aider des jeunes novilleros à l’avenir.
