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LES FALLAS (Valencia) :
La falla est un monument, un personnage géant pouvant atteindre 30 m de hauteur, en structure de bois, moulé maintenant dans des matériaux composites, composé d’une figure centrale et entouré de dizaines de figurines appelés « ninots ». Chaque quartier de Valencia fait appel à un fallero professionnel pour construire un ensemble de poupées. Ces personnages sont souvent satiriques, caricaturales et critiques de la politique et de la société en général. L’ensemble des poupées d’un quartier forme une falla. Un jury examine et décerne des prix aux plus belles fallas qui sont classées par catégorie selon leur coût. Le ninot le plus impressionnant sera récompensé et, contrairement à tous les autres ninots, ne sera pas jeté aux flammes, la cremá des Fallas de Valencia.
Les fallas remontent au temps où les artisans de Valencia travaillaient tard dans la nuit et n’avaient pas de lumière. Pour s’éclairer, ils plaçaient une lampe à huile en haut d’une structure. Lorsque le printemps et le soleil revenaient, vers mars, ils brûlaient ses structures. Au fil des années, ses structures sont devenues de plus en plus humaines pour devenir les personnages géants actuels.
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FERIA DE ABRIL (Sevilla) :
Séville est une ville de fêtes, profanes et sacrées. La plus célèbre et la plus importante festivité chrétienne est la fameuse semaine sainte, qui forme avec la non moins renommée Féria de Abril, le cycle des Fiestas Primavérales, les fêtes de Printemps, les plus populaires et fréquentées. La Semana Santa de Séville est la plus importante d’Espagne. Elle attire des centaines de milliers de croyants et de non croyants qui viennent admirer les processions des 57 confréries de la ville. La Semaine Sainte a lieu du dimanche des rameaux au dimanche de Pâques (Domingo de Resureccion), et atteint son paroxysme lors de la Madruga, dans la nuit du jeudi au vendredi saint, quand sortent les congrégations les plus emblématiques de Séville. La Féria de Abril est une grande fête populaire qui a lieu chaque année à Séville.
Les origines de la Féria remontent au 25 août 1846 avec l’apparition de gigantesques foires à bétail. Suite à un projet présenté au conseil municipal par le catalan Narcisso Bonapla et le basque José Maria de Ybarra, les autorités sévillanes décidèrent d’organiser une fête tous les ans les 19, 20 et 21 avril. Un an plus tard, en mars 1847, la reine Isabel II ratifia cette décision en octroyant à Séville le privilège de la Féria. En 1890 la première affiche officielle annonçant la Féria fut éditée. En 1914 sa durée passa de trois à cinq jours, le sixième jour n’étant ajouté qu’à partir de 1952. Mais ce n’est qu’à partir des années 1920 que la Feria commence à ressembler à celle que nous connaissons aujourd’hui, c’est-à-dire une ville artificielle et éphémère où l’on installe des baraques (casetas) et des attractions et où cohabitent visiteurs étrangers et autochtones, vendeurs, fêtards, curieux, artistes et célébrités. En 1973, face à l‘extension grandissante de la Feria et les demandes formulées par les visiteurs et les vendeurs, on décida de la transférer dans le quartier de Los Remedios, une zone presque rectangulaire mesurant 1.5 km par 600 m, et dont les rues illuminées de lumières multicolores furent baptisées sous le nom de toreros de plusieurs générations.
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SAN ISIDRO (Madrid) :
La légende raconte que San Isidro fut sauvé par le Roi Philip III d’une grave maladie grâce à une eau bénite miraculeuse: c’est à partir de ce moment que cet homme qui aurait vécu entre le 11ème et le 12ème siècle est devenu le symbole de la ville, et est encore aujourd’hui vénéré et aimé par tous les citoyens de Madrid. Le festival, qui a commencé à cette époque, est devenu au fil des ans un événement très important connu dans le monde entier.
La fête la plus importante de Madrid débute le 15 mai, jour de la fête de San Isidro, le saint patron de la ville. Ce jour-là les Madrilènes ont l´habitude de se rendre à l’église del Santo près de la rivière Manzanares et de boire de l´eau miraculeuse de la source de San Isidro. Le festival se poursuit avec un programme comprenant des concerts et des expositions. De nombreux Madrilènes portent le costume traditionnel de la ville. Les femmes et les hommes sont nommés respectivement « chulapas » et « chulapos ». Tous exécutent alors des danses traditionnelles en couple: le « chotis » où l’homme tourne autour de la femme en la regardant avec une certaine incistance dans le visage.
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SAN FERMIN (Pamplona) :
– SAN FERMIN :
Les Fêtes de San Fermín sont célébrées annuellement du 6 au 14 juillet, à Pampelune en honneur du saint patron, saint Firmin.
– Le TXUPINAZO :
C’est le coup d’envoi des fêtes qui est donné le 6 juillet à 12 heures précises. Face aux milliers de personnes tendant leurs foulards rouges vers la Mairie, une personnalité désignée prononce la fameuse phrase : « Pamploneses, Pamplonesas, Viva San Fermín, Irunshemes, Gora San Fermín »
– L’ENCIERRO :
Il a lieu tous les matins du 7 au 14 juillet à 8 heures. L’encierro est toujours précédé de la prière à San Fermín, récitée au début du parcours, à 7 heures 55, 7 heures 57 et 7 heures 59.dans la Cuesta de Santo Domingo, devant une statue du Saint. Les Coureurs demandant la bénédiction de San Firmin :
« A San Fermín pedimos por ser nuestro patrón,
Nos guíe en el encierro, dándonos su bendición (bis)
Viva ! Gora ! »
– POBRE DE MI :
(Pauvre de moi) est la cérémonie de clôture des fêtes ayant lieu à minuit dans la nuit du 14 au 15 juillet. Le nom est dû à l’air que chantent alors les Pamplonais, munis chacun d’une petite bougie à la main : « Pobre de mí, pobre de mí, ya se han acabado las Fiestas de San Fermín ».