Istres : Adrien Salenc et Cristian Perez sortent en triomphe samedi matin

Bonne novillada de Virgen Maria (résumé vidéo)
Istres-Salenc-Perez

Photo et CR : Thierry Rippol (Toreria.net pour vuelta)

Tout est bien qui finit bien ou presque…Avec la vuelta al ruedo de J.M. Raymond le ganadero de Virgen Maria en compagnie de Vincent Perez qui venait de couper la première oreille pour ses débuts en novillada piquée… Avec surtout la sortie en triomphe des deux autres toreros, Adrienc Salenc et Cristian Perez qui afficha une envie débordante de novillero, de maletilla même, mort de faim ou presque pour triompher à tout prix….

Le point le plus positif de la matinée fut le lot de Virgen Maria avec cinq excellents novillos qui permirent aux trois piétons d’exprimer leur toreo avec leur moyen, même parfois très limité. Le 6eme bis, « Mochuelo » Nº 7 étant même honoré d’une vuelta posthume.

Pst : O. Yvon, 7 piques,  Saluts des banderilleros aux 1er et 6º, 1/4 d’arènes sous un chaud soleil. C. Perez recevra le prix des Aficionados istreens, prix contesté par une partie du public.

Adrien Salenc (Deux oreilles et oreille) Deux oreilles pour A. Salenc au léger novillo d’ouverture, un partenaire idéal pour réciter et dérouler ses gammes avec facilité et décontraction. Ce que fit le nîmois, au dessus  du lot. Avec son second, de moins d’allant par manque de forces, il ira au bout de sa faena sur les deux rives, insistant même un peu trop ce qui lui valut accrocs et desarmé en fin de parcours, tuant efficacement les deux fois.

Cristian Perez (Oreille et deux oreilles après avis) Si C. Perez a cafouillé sa première actuaccion par son envie débordante qui le désunira plus qui ne l’aidera, se jetant même sur son novillo pour l’estoquer, il réussira son pari avec son second qu’il recevra à genoux à la cape et à la muleta, liant quelques séries de meilleure conception, quasiment toutes droitières, mettant son cœur en avant jusqu’à subir une forte voltereta avec léger KO et revenant pour estoquer avec décision et efficacité… Deux oreilles et des larmes de bonheur…

Vincent Perez (Salut après avis et oreille) C’aurait put être une fête complète avec les débuts du local Vincent Perez mais son inexpérience et une difficulté à s’engager, tant à la muleta qu’à l’épée, limiteront sa présentation à une oreille de bienveillance au dernier novillo, un sobrero de catégorie, le titulaire s’étant cassé une corne lors d’une vuelta de campana. Il fut tout autant transparent face à son 1er qu’il avait brindé à son père, ancien raseteur.

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