Avec de bons novillos de Françoise Yonnet
CR et photo : Thierry Rippol (Toreria.net pour vuelta)
Un seul trophée pour F.J. Palazon et A. Samira à l’issue d’une fiesta campera intéressante et entretenue grâce aussi aux excellents et encastés novillos du fer de Françoise Yonnet… C’était les quatre derniers à être combattus en public, vuelta posthume au second et vuelta hommage au dernier…. C’est sous un temps plus que printanier que c’est déroulé cette journée taurine. Lleno sur les tendidos à l’heure du paseillo.
F. J. Palazon (oreille) réceptionna de belle manière le 1er avant une seule légère rencontre à charge de Gabin (qui piqua les quatre Yonnet). Peu fixé et brusque le novillo finira par suivre la muleta de l’alicantino qui en avait élégamment prit la mesure. La conclusion ne fut pas de la même veine, n’empêchant pas l’octroi d’un pavillon.
Pelea initiale serrée entre le second et A. Lamelas (deux oreilles) qui le trois fois au cheval ou il ne s’employa pas vraiment. Il fallut tout le potentiel du torero de Jaen pour canaliser les charges combattives du Yonnet, tête à mi-hauteur avec une pointe de distraction, rendant la faena, brindée à Hermine la compagne du président du Fourmigo, un peu plus compliquée avant une conclusion à l’encuentro au second essai libérant deux mouchoirs blancs du palco.
Le 3eme s’employa moins à la 2eme pique qu’à la 1ere et s’avéra excellent sur le piton droit pour A. Samira (oreille) qui distilla de très bons enchainements. Moins à l’aise à gauche devant un adversaire moins évident sur ce coté, l’arlésien se fit avertir puis accrocher violemment. Il reprit les affaires en main par la droite avant de revenir sur l’autre rive mais l’ensemble avait perdu en intensité. ½ lame verticale suffisante pour une oreille.
Le colorado de clôture manquait d’un peu de forces mais pas de qualités, ce dont s’aperçu de suite Solalito (deux oreilles) qui lui servit les capotazos appropriés, l’économisa au cheval avant de le brinder à Tomas Campuzano et Alberto Lamelas. La faena s’étira avec douceur et élégance sur les deux cotés, le nîmois profitant au mieux du potentiel de son adversaire qu’il occis d’une entière en place, lui valant une double récompense.