trois oreilles et un novillo de vuelta. GALERIE PHOTOS
Nouveau succès de la ganaderia de Pedraza de Yeltes en terre garlinoise. Après les triomphes des années précédentes, le public se déplace en masse pour voir cette ganaderia. Arène pleine en ce dimanche ensoleillé où les orages annoncés n’auront pas grondé mais c’est bel et bien les novillos qui ont éclairé la tarde. Une novillada qui a débuté doucement mais qui est allée à mas avec trois excellents novillos pour finir une course qui dura près de 3heures mais sans s’en apercevoir.
Les novillos de Pedraza de Yeltes de présentation variée, imposants, mais aux cornes peu développées, vers l’intérieur. L’ensemble du lot fut intéressant, encasté, noble à divers degrés, les trois premiers manquèrent de transmission mais les trois derniers furent braves et nobles, poussant fortement la cavalerie. Les mises en suerte furent malheureusement compliquées voire absentes hormis avec l’ultime. Les quatrième et cinquième furent ovationnés à l’arrastre et le dernier numéro 16 « Mira-Bajo » fut honoré d’une vuelta posthume.
Joaquin Galdos (silence après avis et 1 oreille) est aux portes de l’alternative et semble en garder en réserve malgré sa bonne implication. Face au premier qu’il reçut par véroniques et qui ira à deux reprises à la cavalerie, poussant légèrement avec fixité. Le Pedraza est noble mais manque de transmission, le pévurien s’applique et lui impose une muleta autoritaire avec de bonnes séries droitières mais sa faena manque de domination et le novillo finit par être attiré par les planches. Face au quatrième qui ira seul à trois reprises à la cavalerie, poussant la première et renversant la monture, ce qui mit la panique en piste. Le novillo est brave et veux repartir au combat sans laisser le temps à la cuadra Bonijol et au picador de se préparer. Dans la muleta autoritaire de Joaquin, le conduisant avec profondeur et puissance à tribord, le Pedraza montre de la noblesse mais avec une petite tendance à sortir de la muleta. Il coupera une oreille malgré une épée caida.
Diego Carretero (silence après avis et vuelta après avis) le qualifié de la fiesta campera de la matinée, reçoit discrètement son premier adversaire, qui ira à deux reprises au cheval sans mise en suerte. A la muleta, le novillo se montre court de charge avec une tendance à se défendre. Diego se montre appliqué, conduisant bien la charge. Il fut auteur de belles séquences sur les deux bords mais le tout manquant de transmission. Il reçut une forte voltereta lors de l’acte suprême, l’obligeant à passer à l’infirmerie. Face au cinquième qui poussa fort la cavalerie, mettant les reins et renversant la monture et le picador qui n’est autre que le mayoral de la ganaderia. Il poussa également à la seconde rencontre. Face à un adversaire très noble, il lui donna beaucoup de passes avec plus ou moins de qualités, mais fut auteur de beaux muletazos profonds et templés. Il exigea beaucoup au novillo oubliant peut être de le toréer avec plus de distance. Il ne fut pas en réussite avec les aciers.
Luis David Adame (1 oreille et 2 oreilles) le jeune mexicain a surpris par son implication. Son premier adversaire sort en boitant, mais après sa rencontre sous le fer, il ne montra plus son défaut, combattit sans jamais fléchir. Après avoir banderillé avec efficacité, Adame se montre volontaire, toréant avec rythme, profitant de la noblesse de son adversaire à gauche comme à droite. Final plus brouillon et malgré une épée en avant au second envoi obtiendra l’oreille du public. Face à l’ultime « Mira Bajo » qui fut bien mis en suerte et qui ira pousser avec bravoure la cavalerie, bien piqué par Oscar Bernal et en partant de loin sans se faire prier, le mexicain se montra à la hauteur des qualités de son adversaire. Après un quite par Zapotinas et un tercio de banderilles enthousiaste, il débuta sa faena au centre de la piste et à genoux, faisant monter l’émotion dans les gradins. Puis il profita de l’excellente noblesse, le pedraza humilie avec classe, Adame lui impose une muleta douce en toréant avec beaucoup de temple et avec transmission. Les séries sont propres et suaves. L’épée basse ne le privera pas des deux oreilles qu’il fêta en compagnie du ganadero Luis Uranga après une vuelta postume pour Mira-Bajo.
GALERIE PHOTOS DE LA NOVILLADA
Le prix mis au jeu au meilleur picador fut remporté logiquement par Oscal Bernal. Luis David Adame reçut le prix du triomphateur.
Salut du mayoral Curro Sanchez puis il sortit a hombros en compagnie du mexicain
Nouveau succès de la peña taurine garlinoise et de la ganaderia de Pedraza de Yeltes.