Des Pedraza de Yeltes décevants. GALERIE PHOTOS
Pour le première novillada à ciel ouvert de la temporada du sud ouest, le soleil et les températures printanières ont accompagné la 16ème journée taurine de Printemps organisée par la peña taurine garlinoise. En matinée Jorge Isiegas a été désigné par le public pour faire le paseo à 16h30 lors de la fiesta campera qualificative qui l’opposait à Carlos Ochoa.
Après les succès répétés de la ganaderia de Pedraza de Yeltes dans ces arènes, ils ont déçu, pour la première fois, de par leur présentation et leur comportement.
De présentation très variée et hétérogène, également issus de lignés différentes, ils ont parfois manqué de force et de piquant malgré un fond de noblesse pour certain. Plutôt discret dans l’ensemble sous le fer, là où ils sont très attendus par le public, hormis le brave quatrième « Librieto » numéro 2, né en octobre 2013, colorado bociblanco, qui fut primé d’une vuelta posthume.Environ 4/5 d’arène.
Jorge Isiegas (silence et 1 oreille) reçut son premier adversaire d’une larga de rodilla, et le mit uniquement une seule fois face au cheval à cause de son manque de force. La faena du torero de Saragosse alla a menos, il perdit le rythme et allongea sa faena de façon inutile. Face au brave quatrième qui mit à terre le picador Nicolas Bertoli, coincé sous le cheval, il dut passer par l’infirmerie pour un traumatisme au genou et laissa Gabin Réhabi rentrer en piste pour deux autres rencontres bien administrées face à un novillo fixe et brave sous le fer. Bon tercio de banderilles des maestros français, Marco Leal à la brega, El Santo et Miguelito aux banderilles qui furent invités à saluer. Le Pedraza est noble, humiliant par le bas avec classe mais malgré l’enthousiasme du novillero, il ne fut pas totalement à la hauteur de son adversaire. Vuelta au novillo et oreille pour le torero.
Adrien Salenc (silence et 1 oreille généreuse après avis) fut discret face au fade second qu’il tua après plusieurs pinchazos. Le cinquième fut piqué sans fioriture par Oscar Bernal et mit le maestro quelque peu en difficulté dans la lidia. Enthousiaste et toréant toujours avec envie, sa faena manqua de liaison et resta sans transmission. Après 3 pinchazos, il logea une belle épée en place qui lui value l’octroi d’un pavillon très généreux et contesté.
Marcos (1 oreille généreuse et silence) fut appliqué face au fade troisième, qui malgré un fond de noblesse ne put donner d’émotion. Sa faena fut trop longue et coucha son adversaire d’un vilain bajonazo. A peine trois mouchoirs, peut être pour une allergie au pollen, que la présidence accorda une oreille injustifiée. Le dernier fut sans grand intérêt, laid de présentation, brocho, protesté à la sortie, et sans moteur, Marcos fut long muleta en main et également avec les aciers.
Après midi globalement décevante, le prix au triomphateur ne fut logiquement pas attribué.
Le prix au meilleur picador fut attribué à Oscar Bernal qui piqua le cinquième novillo.