Ovation de despedida à Padilla. GALERIE PHOTOS
La féria de Dax a débuté dimanche matin sous un soleil de plomb. Arène comble affichant le « No Hay billetes » pour cette première corrida mais le public a sué pour pas grand-chose, à cause de la faiblesse inquiétante des toros de Garcia Jimenez et Olga Jimenez. C’est le corralero Patrick Dupond « Pompon » qui a remis les clés à l’alguazil, lui qui avait été gravement blessé par un toro l’an passé dans les corrales. Puis seconde ovation pour le pirate Padilla. Madame Le Maire lui a remis la médaille de la ville à l’issue du paseo. Sinon pas grand-chose à applaudir par la suite.
Toros de Garcia Jimenez et Olga Jimenez (3ème) très juste de présentation et faibles et sans race. Plus un sobrero (6ème bis) qui remplaça après de longue minute le titulaire qui se cassa la corne dès sa sortie, après avoir refermé la porte trop vite. Il aura fallu attendre l’intervention de Manzanares pour faire rentrer le toro.
Juan José Padilla (ovation et ovation de despedida) reçut discrètement le premier toro de la matinée qui fléchit des antérieurs malgré deux petits picotazos. Tercio de banderilles correct du maestro mais on le sentit peu à l’aise dans ses déplacements. Faena appliquée mais sans transmission face à un animal noblon mais fade. Le quatrième mit quelque peu en difficulté le picador sur le premier impact où il évita la chute in-extremis. Le pirate donna quelques muletazos lointains après un second tercio de banderilles bien donné. Il partit à l’issue de son combat car il toréait l’après midi à Béziers.
José Maria Manzanares (silence et 1 oreille) reçut son premier adversaire pieds joints mais ce dernier montra des signes de faiblesses prononcés. Muletazos au ralenti pour ne pas faire tomber le toro sans grand intérêt pour le public qui lui a chaud. Le cinquième sera le moins faible du lot et Manzanares en profita pour extraire sa noblesse dans sa muleta allurée mais souvent lointaine. Recibir très bas et long d’effet mais qui fera tomber le seul trophée de la matinée.
Andrés Roca Rey (silence et silence) n’eut pas grand-chose à faire face au très faible troisième malgré deux micros picotazos au cheval. Face au sobrero, ce fut la même chose. Faena discrète et sans transmission devant une assemblée qui était impatiente d’aller se désaltérer à l’ombre.