Dax : Daniel Luque domine le mano a mano et sort par la grande porte

Décevante tarde de Jandilla. GALERIE PHOTOS

Après les émotions de la veille et la corrida de Margé, ce n’était pas la même ambiance pour la clôture de la féria de Toros y Salsa avec les toros de Jandilla plus discrètement présentés. Il y avait deux vedettes au cartel pour un mano a mano entre Sébastien Castella et le « local de l’étape » Daniel Luque. Du coup, des arènes presque pleines contrairement au samedi. Daniel Luque s’est imposé largement en dominant la tarde. Cependant attention à l’excès de confiance. Il dirigea un peu trop les débats, faisant taire la musique à son premier toro et en demandant au suivant au chef d’orchestre de jouer sans demander au minimum au président, qui ne lui en tiendra pas rigueur en lui octroyant les trophées dont un second généreux. Alternance de soleil et de nuages sans pluie. 9/10 d’arène. Présidence : Franck Lanati. Sobresaliente : Miguel Angel Sanchez

Les toros de Jandilla, correctement présentés, sans plus, furent décevants dans l’ensemble. Un fond de noblesse mais un manque de force et de fond. Plus compliqué les deux derniers avec un manque de caste. Le second se cassa la corne contre le burladero et fut renvoyé aux corrales pour un sobrero du même fer.

Sébastien Castella (silence, silence après avis et silence après 2 avis) n’arrive pas cette saison à retrouver son niveau d’antan. Ces prestations restèrent plutôt brouillonnes avec de grosses difficultés lors du maniement des armes. Il garda cependant une bonne volonté mais sans la capacité de résoudre les problèmes. Face au troisième, il mit du temps à s’imposer avec une faena qui alla certes à mas mais qui déclencha la musique tardivement, ce qui l’obligea en quelques sorte à prolonger un peu trop sa faena qu’il conclut mal avec l’épée.

Daniel Luque (1 oreille, 2 oreilles après avis et silence) domina les débats et ses adversaires. Face au sobrero, il débuta genou plié par le bas avec douceur et profondeur. Une faena pleine de maitrise en liant des séries gauchères avec rythme, puis une belle série droitière avec autorité. L’épée résulta un peu basse. Face au quatrième qui fit chuter l’équipage au premier tiers, il lia des séries douces mais qui manquèrent de transmission avec la fadeur de son opposant. Il demanda la musique puis pesa un peu plus sur le Jandilla. Quasi entière sin puntilla pour conclure et obtint à l’arracher deux trophées généreux. Face à l’ultime compliqué et violent, mettant le picador également au tapis, il fit l’effort là où beaucoup auraient plier les gaules.

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