Les novillos d’El Freixo décevants. GALERIE PHOTOS
Sous un temps caniculaire, la novillada de Rugby y Toros ne fut pas un grand cru. Un public avait répondu présent une nouvelle fois dans les arènes Jean Sango qui ont commencé un nouveau lifting grâce aux bénévoles qui furent chaleureusement applaudis à l’issue du paseo qui lui a débuté avec quelques minutes de retard. 4/5ème d’arènes environ.
Pas grand-chose à dire et à retenir des novillos d’El Freixo, propriété du maestro El Juli qui ont fortement déçu par leur comportement. Bonitos de présentation, supérieur le dernier, ils ont tous été économisés sous le fer. Parfois une simple piqûre fut simplement administrée. Ils furent fades et sans fond, possédant souvent une demi-charge qui ne rendit pas la chose facile aux trois novilleros du jour.
Dorian Canton (silence et silence) débuta à genoux la faena de son premier adversaire. Il essaya de toréer avec douceur, sans brusquer l’animal qui resta fade et sans fond. Il accueillit le quatrième par deux largas de rodillas puis enchaîna par de belles véroniques. Il débuta par des cambiadas au centre de la piste et eut ensuite un bon passage de la main droite. A gauche, le novillo se montra tardo et le béarnais tenta de le provoquer avant de revenir sur la corne droite. La faena fut quelque peu longue à cause de la présidence qui mit tardivement la musique et qui obligea en quelques sortes Dorian à prolonger inutilement. Il fut en échec avec les armes.
José Fernando Molina (silence et silence) reçut discrètement ses deux adversaires cape en main. Face au second qui poussa quelque peu son unique rencontre, il servit une faena irrégulière sur les deux bords mais qui fut plus aboutie à tribord. Il reçut une voltereta sans gravité lors de l’estocade. Le petit protégé de Manuel Caballero, présent au callejon, fut sans option face au cinquième, qui s’arrêta à mi charge et chercha plutôt les chevilles du torero d’Albacete.
Borja Collado (1 oreille et silence après avis) le troisième poussa légèrement avec la corne gauche uniquement. A la muleta le Freixo se défendit et mit en difficulté le jeune valencien qui montra du courage après avoir reçu deux volteretas et obtiendra pour cela un trophée malgré un lame basse. Face à l’ultime, le mieux présenté du lot, il fut appliqué, et profita du fond de noblesse de son adversaire qui malheureusement va baisser de régime. Il conclut par des manoletinas en essayant de finir fort pour couper la seconde oreille. Malheureusement, il pincha et repartit à pieds comme ses compañeros.
Le prix Fernando Dominguez à la meilleure estocade fut desierto
Le prix André Durantau du triomphateur fut lui aussi desierto
Seul, le prix à la meilleure cuadrilla fut remporté par celle José Fernando Molina