Il sort en triomphe avec Christian Parejo
Photo et CR : Thierry Ripoll (Toreria.net pour vuelta)
Il aura fallut attendre de dernier novillo pour que le nîmois, en lui coupant ses deux oreilles s’impose devant un impressionnant Christian Parejo qui n’était pas venu dans les arènes gardoises pour faire de la figuration, loin s’en faut. Et si Solalito a confirmé son statut à quelques encablures de son passage à l’échelon supérieur, le novillero de Chiclana à fortement impacté lors de cette confrontation d’un réel intérêt, surtout grâce à l’engagement des deux jeunes toreros… Une belle competencia qui commença par de beaux échanges aux quites, avec un por colleras au 5eme. Et avec un meilleur maniement des armes, les deux protagonistes auraient pu repartir avec plus de trophées, ce qui ne les empêcha pas de sortir en triomphe tous les deux.
Des six erales combattus de la ganaderia Sainte Cécile, bien présentés, on retiendra les 3eme et 6eme au dessus d’un lot qui, excepté ces deux là, manqua de fond… Le dernier, « Plumero » N°20 étant crédité d’une vuelta posthume… M. Megias, le ganadero, fut invité à saluer par Solalito lors de sa dernière vuelta
Ch. Parejo remplaçait Tristan, blessé à Bayonne samedi, lors de la finale des novilladas sans picadors, dont il est le triomphateur.
Pst : C. Gleyzes, demi entrée sous un ciel voilé, une minute de silence à la mémoire de Françoise Yonnet, remise des prix en piste à la fin de la novillada.
Christian Parejo (Silence, oreille après avis et oreille après avis) Le protégé de Tomas Cerqueira, Cristian Pajero, de l’école taurine de Chiclana de la Frontera, a placé la barre haute d’entrée par son engagement tant avec la cape qu’avec la muleta, s’engageant et ne cédant jamais un pouce de terrain quelque soit son adversaire, ce qui lui valut plusieurs accrochages sans conséquences… L’épée le pénalisera sur ses deux premiers novillos, mais si les petits cochons ne le mangent pas on pourrait en entendre parler sous peu. Son 1er decasté prit des chemins de rondes, il le retint au maximum mais ses efforts furent anéantis par une épée dans le sous-sol. Il réalisa sa meilleure partition devant son second, bronco au départ mais qu’il soumit à la force de sa muleta lors d’un arrimon qui aurait mérité une double récompense si l’épée avait été bien plus centré. C’est l’épée qui aidera l’oreille à tomber avec son dernier, un novillo court qui s’arrêtait à mi-passe et devant lequel il ne rompit jamais…
Solal Calmet « Solalito » (Salut après avis, oreille et deux oreilles) Le protégé de Serge Almeras, Solal Calmet « Solalito », le nîmois de l’école taurine du campo de Gibraltar a donc remporté ce 3eme trophée Sébastien Castella pour avoir montré qu’il était prêt pour le niveau au dessus, toréant avec calme et une certaine maitrise…. Son 1er le prendra en tout début de faena, toréant à genoux, mais son manque forces et de transmission ne lui permit pas de passer la rampe… De meilleure tenue son second, mais celui-ci se blessa en chutant lors d’une série initiale donnée assis sur l’estribo et cela ne permit pas au trasteo de décoller sauf en toute fin de cycle par cinq naturelles de catégorie… C’est avec le dernier, qu’il entreprit avec douceur et suavité qu’il put donner toute la mesure de son toreo, le tout, de plus de classe à gauche, conclut efficacement…