Beaucaire : l’unique oreille pour Tibo Garcia lors d’une novillada décevante

Pour son retour dans les ruedos après son break
Beaucaire-Tibo-Garcia-retour

Photo et CR : Thierry Rippol (Toreria.net pour vuelta)

Le cartel modifié de la novillada aura donc permit au tarasconnais de revenir de bonne manière après son break,  mais surtout aura été marqué par le fiasco ganadero venu de Gerena. Six novillos de la ganaderia du Marques de Albasserada diversement mais très bien présentés mais manquant de race, de bravoure, de forces, le second sauvant à peine le niveau, les 3° et 4° auraient pu espérer une meilleure compréhension mais sans plus. Fabrice Torrito le mayoral passionné à bien du souci à se faire dans ses deux lignées. Juanito et surtout Calerito n’ont guère répondu présent non plus.

Pst : R. Gal, ½ arènes, soleil et cigales, Tibo Garcia remplaçait Maxime Solera toujours blessé.

Juan Silva « Juanito » (Silence et salut après avis) Joli novillo applaudit de salida, il sera sifflé à l’arrastre pour s’être statufié après deux piques, Juanito ne pouvant en tirer plus. Le quatrième prit deux piques en jouant de la tête dans le peto avant une demi vuelta de campana, piquero puis banderilleros actuants à la sauvette. Mansote et sans grande transmission il aurait mérité un toreo bien moins marginal que celui offert par le portugais, composant la figure avant de conclure d’une lame habile.

Tibo Garcia (Oreille et timide salut) Le second alla deux fois à la cavalerie d’où il s’échappa assez vite et ensuite, il se laissa faire sans être trop contraint. Tibo Garcia composa une faena élégante et bien ajustée sur les deux cotés avant de conclure de ¾ de lame au 2° essai. Applaudit à sa sortie avant d’être renvoyé aux corrales pour boiterie, le 5° laissa sa place au garbanzo negro… taché de blanc qui d’entrée se montra court dans la cape et qui se figea dans le peto à son second envoi. Au dernier tiers il s’arrêta à hauteur de l’homme, pointant une corne avisée et dangereuse à chaque sollicitation. Le tarasconnais abrégea mais balbutiant avec l’épée.

Juan Pedro García Vizcaíno ‘Calerito‘ (Salut et silence) Le 3° s’employa sous l’unique pique dont il sortit en faisant une lourde roulade et arriva au troisième tercio juste de forces. Calerito utilisant surtout le cote droit, plus facile, l’autre corne s’avérant plus chercheuse mais il n’y eu guère de transmission, le novillo ne s’employant pas dans le leurre. Le sévillan tenta de faire grimper un peu l’intérêt avec ses manoletinas serrées avant une jolie épée. Il réceptionna le dernier, fuyard, de deux largas de rodilla avant un tercio de piques chaotique, le manso hésitant longuement avant de se projeter sur le cheval, une quatrième et lourde rencontre lui étant même administrée bien après la sonnerie et après les sifflets il …. brinda ce novillo décasté au public… et de faena il n’y eu point, l’Albasserada préférant contempler tout sauf la muleta. Demi-lame en guise de conclusion.

 

 

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