Bayonne : unique oreille pour Sébastien Castella face aux Garcigrande

Début de féria décevant. GALERIE PHOTOS
Bayonne-Castella-Garcigrande

La féria de l’Altantique a débuté vendredi soir par la corrida de Garcigrande et le retour d’El Juli sept ans après son dernier paseo à Lachepaillet. La féria, remodelée, a pour le moment séduit le public. Environ 8,2/10 d’arènes ce qui n’était pas arrivé depuis un certain temps. L’ambiance aussi autour des arènes est à souligner avec la mise en place pour la deuxième année consécutive du Campo de Féria et ses animations. A noter la présence d’un seul cheval de piques en piste.

Mais les toros de Garcigrande n’ont pas permis de commencer la féria par une bonne note. Bien présentés, le moral ne fut pas à la hauteur de leur prestance. Ils ont manqué dans l’ensemble de race et de caste. Ils sont sortis en piste avec une devise noire. 

El Juli (silence et silence) n’a pas vraiment brillé. Il s’est seulement distingué cape en main. Il reçut son premier adversaire par de belles véroniques douces en gagnant du terrain. Après deux piques sans relief, le madrilène resta distant, donnant les sorties vers les extérieurs, sans aucune domination, sur un toro noble mais fade. Il pincha avec le Julipié. Face à l’imposant quatrième, mais sans race, il resta discret et abrégea rapidement.

Sébastien Castella (1 oreille après avis et ovation après avis) fut le plus en vue malgré le fait qu’il était malade, souffrant d’un virus. Son premier opposant se défendit sous le fer et sortit seul. Mobile au second tiers, il permit à Rafael Viotti et Vincente Herrera de se distinguer. Le biterrois débuta par des statuaires sans bouger le moindre orteil et réveilla le public. Le ton était donné. Il enchaîna par de bonnes séries avec domination sur les deux bords. La faena baissa de ton et il finit par des circulaires sur un terrain réduit avant de conclure par un descabello. Face au cinquième qui le mit quelque peu en difficulté cape en main et qui resta fixe au peto mais sans aucune poussée, Chacon et Herrera purent se distinguer aux banderilles. Castella débuta par des doblones puis lia des séries avec une certaine toreria mais pas assez sur le terrain du toro. Il allongea un peu trop sa faena après un final près des cornes et échoua avec les armes, ce qui lui referma la grande porte.

Ginés Marin (silence et silence) fut discret tout au long de la tarde, peu engagé et sans grande envie. Face au troisième qui renversa la cavalerie, il fut brouillon. A l’ultime, certes sans race, il abrégea rapidement sans essayer de trouver des solutions. Il tua mal sans aucun engagement par deux fois. Ce qui explique peut être sa demande d’indulto à Dax…

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