Pour la corrida Goyesque. GALERIE PHOTOS
La corrida Goyesque Bleue a ouvert la féria de l’Atlantique 2023 avec la grande prestation du numéro un, Andrés Roca Rey. Il réalisa une grande faena face au cinquième toro de la tarde qui fit tomber la pluie à l’issue de son triomphe. Absent l’an passé pour cause de blessure, les aficionados bayonnais ont pu voir une leçon de tauromachie du péruvien, toréant parfaitement avec une domination écrasante. Juan Leal a coupé les deux oreilles d’un très noble toro en ouverture de la tarde.
Présidence : Bernard Peytrin. 8/10 d’arène environ. Soleil puis la pluie amena l’orage en soirée.
Les toros de Garcigrande furent de présentations et de comportements hétérogènes. Noble avec de la classe le premier, exigeant le cinquième avec du moteur, le second se blessa en début de faena. Manquant de fond les autres. Tous discrets au premier tiers, s’employant peu au cheval. Vuelta posthume généreuse du 5ème toro « Beneficiado ».
Juan Leal (2 oreilles et 1 oreille) s’appliqua dans la lidia de son premier adversaire auquel salua Marco Leal aux banderilles. Après un brindis au public, il débuta au centre puis à genoux et laissa de la distance à un animal chargeant avec classe, museau au sol. il lia deux belles séries profondes. Il toréa ensuite avec beaucoup de redondos et la faena alla a menos. Demie lame suffisante en conclusion. La présidence octroya les deux oreilles sous la pression du peuple. Face au quatrième manquant de race, il abusa de la voix et des redondos pour porter sur l’assistance avec un opposant court de charge. Cependant il logea une belle épée et obtint un trophée supplémentaire.
Roca Rey (silence et 2 oreilles après avis) accuillit son premier toro par des véroniques en avançant vers le centre. Il partit répondre au quite d’Adriano avec classe. Après un début par statuaires, le toro se blessa à la patte et obligea le péruvien à abréger le combat. Face au cinquième, il réalisa une grande prestation malgré la complexité du Garcigrande, exigeant dans ses charges. Il lia de grandes séries profondes, avec domination, commandant la charge. « Parar, mandar, templar ». La faena alla a mas. Cependant, le concerto d’Aranjuez était hors sujet devant la faena pleine de rythme et de puissance de Roca Rey. L’épée un peu basse d’effet rapide déclencha la pluie et libéra les deux oreilles. Le péruvien réalisa une de ses meilleures prestations.
Adriano (silence et 1 oreille) fut le moins bien loti au sorteo. Il tira cependant des muletazos avec autorité face à deux adversaires court de charge et tardo. Il parvint à couper un trophée face à l’ultime toro de la tarde après une lame entière efficace.