Mendoza, Juli et Bautista coupent 2 oreilles (Vidéos)
Photo et CR : Toreria.net pour Vuelta
Mais avec le ressentis d’une dérive insidieuse faisant passer la tauromachie après la notion de spectacle grand public…No hay billetes affiché pour cette corrida goyesca qui s’est déroulée sous une scénographie de Marie Hugo avec la musique de l’Orchestre Chicuelo, le Chœur Escandilhado, la Soprano Cecilia Arbel et le Tenor Nicolas Gambotti…. Une composition orchestrée mise à mal par El Juli au 5° toro qui a demandé le changement du style musical pour revenir à du plus traditionnel et par la même relancer l’ambiance sur les gradins pour souligner la faena la plus aboutie de l’après-midi. Hermoso de Mendoza réalisa deux actuacciones de haut niveau malgré deux toros de Los Espartales mansito et manquant d’alegria. El Juli et Juan Bautista eurent chacun leur garbanzo negro et surent profiter des deux derniers toros de Parladé, les meilleurs d’un joli lot, surtout le dernier dont l’arlésien eut quelques difficultés pour se maintenir à son niveau et qui aurait mérité une vuelta posthume.
Pablo Hermoso de Mendoza (1 oreille et 1 oreille) reçut son 1er de façon très torera pour « garder » un toro manso et querencioso. Aux banderilles il fit un sans faute, toréant spectaculairement avec « Berlin » et ses changements de pieds et « Viriato » en redondos avant de conclure avec l’inamovible « Pirata » pour trois courtes et un rejon en place, un peu long d’effet. Scenario sensiblement identique au 4°, « disparate » challoupant par « hermosinas » à la tête du toro et « Dali » y faisant des pirouettes. Le toro y laissera son moral et la mort se fera en trois actes après une poignée de courtes et une paire à deux.
El Juli (silence et 2 oreilles) Le second prendra ses deux piques sans grand relief entrecoupé d’un quite par chicuelinas. El Juli le brindera au public mais il se montrera court, donnant des coup de têtes, compliqué à droite et pire à gauche. Le madrilène composera avec grâce à sa technique mais s’égarera en tuant avec sa méthode, en deux sauts et trois coup de descabello. Protesté pour trainer la patte, le 5° fut manso mais allant chasser spectaculairement le réserve jusqu’à la chute avant de prendre un léger refilon. Vuelta de campana durant le tercio de banderilles et le Parladé se montra noble, juste de forces et assez fade au final. Idéal pour El Juli qui débuta par quatre statuaires lissées et une série des plus allurées. La musique (l’hymne à l’amour) indispose le public et le madrilène qui demande le changement…. Et là, la faena s’envolera avec des bouquets d’enchainements superbes et enjôleurs sur les deux rives, bien meilleurs à droite avant une séquence à genoux, le tout conclut de 3/4 de lame efficace.
Juan Bautista (silence et 2 oreilles) Le 3° sortit impétueusement mais fut plus ternes sur ses deux rencontres avant de se casser la « main » droite en tout début de faena, un mal qui s’accentua obligeant Juan Bautista a abréger. Le dernier sortit en observant plus qu’il ne se livra et c’est sous le fer qu’il s’alluma pousser en s’employant jusqu’à la chute. Paco Maria récidiva d’une seconde grande rencontre soulignée par la musique et l’ovation du public. « Holgazan » s’employant tout autant dans la muleta de l’arlésien qui dut essuyer les charges allègres et vives d’un toro important. A gauche il fut un peu moins clair mais Juan Bautista eut aussi plus de mal pour trouver la bonne carburation, revenant à droite pour un final un peu plus arrondit avant de conclure d’une superbe estocade à recibir…
CR : Toreria.net pour Vuelta
- Résumé Vidéo de Feria Tv
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