Pepe Aguado meilleur picador GALERIE PHOTOS
La peña des Arsouillos d’Aire sur l’Adour n’a pas de chance, une année de plus, leur traditionnelle journée taurine s’est déroulée sous un temps humide et frais. Une pluie intermittente s’est invitée à l’heure du paseo alors que la journée, initiée par les élèves d’Adour Aficion, avait commencé avec un temps nuageux mais sec. Malgré une affiche attractive, seulement un tiers d’arène aux abris.
1) Campero, le novillo des héritiers de François André, fut bien mis en suerte par Curro de la Casa et ira à quatre reprises à la cavalerie en partant toujours de plus en plus loin mais sans s’employer. 4 rencontres bien dirigées et bien piquées par Pepe Aguado. Après une bonne entame à la muleta de Curro de la Casa, doux et élégant, Campero se dégonfla et alla vers les planches. Silence avec avis.
2) Destinado, le novillo des frères Gallon, fut mal lidié par José Francisco Espada, qui le mit mal en suerte lors de ses trois rencontres et mal administrées. A la muleta, Destinado se montra noble mais Espada toréa sans engagement, très distant et ne parvenant pas à lier les passes. Silence
3) Koni, le novillo de Bruno Blohorn, venu en remplacement de celui du Lartet, fut bien réceptionné dès sa sortie par Daniel Soto mais qui eut des difficultés à le fixer par la suite pour le mettre en suerte correctement. Koni ira cependant à trois reprises au cheval. Noble au dernier tiers, il permit à Daniel Soto de s’exprimer toréant avec douceur et profondeur mais sa faena fut inconstante. Il pêcha avec les aciers. Silence après deux avis.
4) Pistolero, le novillo de Frédérique et Alain Tardieu, ira seulement à deux reprises à la cavalerie et sans s’employer. Salut de David Adalid aux banderilles. Pistolero se montra fade et sans transmission dans la muleta de Curro de la Casa. Silence
5) Bandalero, le novillo de l’Astarac, montra sa puissance dès sa sortie en piste puis lors des trois rencontres mises trop près du cheval par un Francisco José Espada peu inspiré dans la lidia. Au dernier tiers, Bandalero s’éteignit et donna peu d’option. Silence
6) Grevus, le novillo de Malabat, fut accueilli à porta gayola au centre de la piste par Daniel Soto, pas fixé, il ira à trois reprises au cheval en donnant des coups de têtes sous le peto et fut très mal piqué par un picador qui confondit le morillo et la queue. Il se montra très compliqué au dernier tiers, il accrocha Daniel Soto et s’avéra alors dangereux. Ovation
Décevante après midi des piétons et le prix au meilleur novillo ne fut logiquement pas attribué. Pepe Aguado reçut lui (sans concurrence) le prix du meilleur tercio de piques. C’était bien le seul de la tarde.