En matinée, triomphe de Solalito. GALERIE PHOTOS
La 27ème corrida de Pâques de Toros y Aignan s’est déroulée hier sous un ciel nuageux et venteux mais sans pluie. Le public a certainement eu peur de l’arrivée de celle-ci car les gradins affichaient un remplissage d’environ 6,5/10ème. Ce qui n’est pas habituel. Le cartel réunissait pourtant trois maestros et lidiadors aguerris.
La ganaderia de Lora Sangran était elle moins bien connue avec son origine José Benitez Cubero. Celle-ci a déçu par son comportement. Pourtant bien présentés, les toros ont manqué de race et de moteur, plutôt discret sous le fer puis fade et sans fond au dernier tiers.
Domingo Lopez Chavès (ovation et ovation après avis) fut volontaire et appliqué comme à son habitude dans la lidia. Il hérita du lot le plus mauvais mais fut professionnel toute la tarde. Le premier toro mit de très longues minutes avant de sortir en piste. Ce sera le seul à s’employer quelque peu sous le fer de Tito Sandoval. Il fut par la suite violent et brusque dans ses charges. Lopez Chavès essaya de le canaliser en débutant par le bas mais ne parviendra pas à le maintenir dans sa muleta malgré sa volonté. Il reçut le quatrième avec des véroniques pieds joints. Le Lora Sangran resta noblon mais fade et sans fond. Malgré quelques bonnes séquences mais irrégulières en début de faena, il finira avec plus d’approximation.
Octavio Chacon (1 oreille et palmas après avis) le torero révélation de la temporada passée est resté prudent, faisant les bordures face à un adversaire noblon et sans piquant. Il reçut un trophée sans raison valable après une épée en place au second essai. Il fut un peu plus impliqué à son second passage mais sans être totalement le maître en piste.
Alberto Lamelas (2 oreilles et silence après avis) le chouchou des gersois, fut généreux comme à son habitude. Il se donne à 100% dans ce qu’il entreprend mais montre aussi quelques lacunes techniques en toréant de façon irrégulière et sans parvenir à s’imposer réellement. Il reçut comme trop souvent un léger accrochage lors des manoletinas finales. Son épée légèrement basse aurait du le récompenser que d’un seul trophée. Ce qui aurait été le cas, si la présidence n’avait pas cédé rapidement au toro précédent. Mais face à la popularité du maestro, elle dut concéder les deux pavillons. Face au dernier faible et sans charge qui reçut qu’un seul picotazo, Lamelas donna un par un les muletazos sans transmission.
En matinée, Solalito est sorti en triomphe face aux erales de la ganaderia du Lartet, bien présentés et intéressant
Alvaro Burdiel (silence et 1 oreille)
Solalito (1 oreille après avis et 1 oreille après avis)