Résumé vidéo et GALERIE PHOTOS
Il y a des jours comme ça, où l’on aurait aimé que l’après midi soit belle car la cause en valait la peine. Les arènes de Parentis proposent chaque année aux aficionados des encastes que les autres arènes ne proposent pas. Venir à Parentis, est en quelque sorte, participer à la sauvegarde des encastes minoritaires. Mais tout d’abord, le temps ne fut pas de la partie, les grosses chaleurs du week end passé, ont laissé la place à un temps frais et à une pluie fine par intermittence à partir du 3ème novillo. Puis des spectateurs bavards et une banda bruyante et agaçante durant la lidia, n’ont pas aidé à rentrer le spectacle. Rendez nous Lous Faïences et les Yeux d’Emilie…Enfin les novillos de Monteviejo, du fils Victorino Martin et d’origine Vega Villar, furent bien présentés, faisant leur job sous les piques plutôt appuyées mais sans s’employer entièrement, n’ont pas transmis d’émotion et combattirent en allant a menos. De plus, les jeunes novilleros restèrent en dessous de leurs adversaires. 8/10ème d’arène.
Juan Miguel (applaudissements et ovation après avis) manqua de confiance en lui face à son premier adversaire qui manqua lui de fond et de charge, il s’appliqua à tirer les passes une à une mais sans liaison. Face à son second qui alla à quatre reprises à la cavalerie mais sans s’employer et qui s’éteignit petit a petit, il resta volontaire mais en manque de solution technique.
Vicente Soler (1 oreille et vuelta) fut volontaire, banderilla ses deux toros avec efficacité et enthousiasme. Ses deux opposants furent exigeants mais il ne sut, malgré son envie, prendre le dessus sur ses adversaires. Sa première épée d’effet rapide lui rapporta une oreille généreuse.
Lilian Ferrani (silence et silence) fut absent toute l’après midi, il resta sur la défensive et ne sut pas mettre en place son toreo. Il abrégea très rapidement son premier combat alors que la pluie commençait à tomber pour adoucir les mœurs. Il fut tout aussi hésitant face à l’ultime. Espérons pour lui que ça soit simplement un passage à vide.