El Juli 2 – 1 Morante. Résumé Vidéo
Photo et CR : Toreria.net pour Vuelta
Pour cette corrida d’ouverture, El Juli est passé à coté de son sujet même si deux trophées lui ont permis une petite sortie à hombros. Les meilleurs moments sont à mettre au crédit de Morante de la Puebla à son second et il aurait pu récidiver à son troisième s’il y avait eu ce toro en face. Des toros de Garcigrande et de Domingo Hernandez (4°) joliment roulés mais de petite maille, manquant autant de présence que de physique, noble mais soso avec un peu plus de race le dernier, idéaux pour les toreros les 2° et 3°. Ils prirent deux piques lights en affichant de bonnes intentions et se laissèrent faire à la muleta, le D. Hernandez mettant le madrilène en difficulté. Soleil avec de fortes rafales de vent, casi lleno. Une minute de silence au paseillo pour JM Manzanares et un aficionado nîmois récemment disparu. Lumières à partir du 5° et quart d’heure de retard pour Vigipirate.
Morante de La Puebla (silence, 1 oreille après avis et ovation après avis) Un quart d’heure que Morante nous fit rattraper en ne voulant pas voir son 1er. Il reçut son second sous quelques quolibets avant de tomber la main pour trois véroniques qui ont retourné le public et de poursuivre sa faena avec son toreo naturel, inspiré et soyeux sur les deux bords malgré la gêne d’Eole et une certaine fadeur dans l’opposition. Une entière efficace conclura ce moment morantissime. Il improvisa des lances de capes autant variés qu’originaux à son troisième, El Juli puis Jérémy Banti répondant au quite. Même très économisé au cheval, le Garcigrande ne pourra répondre présent au dernier tiers, laissant l’andalou, pourtant très motivé, lier quelques séries forcement photogéniques mais sans l’émotion que son toreo peut transmettre. Dommage
El Juli (1 oreille après avis, silence après avis et 1 oreille après avis) ne laissera pas passer le torito sur roulette qu’il reçu en premier pour afficher sa technique au cours d’une faena standard pour lui, conclut d’un « julipié » efficace. Son second, du fer de D. Hernandez mettra ses banderilleros en grande difficulté et le madrilène à la peine, rendant page blanche pour n’avoir jamais trouvé le sitio. Un fond de caste avec une pointe de genio et le vent auront laissé El Juli dans une position inconfortable, y compris avec l’épée. Il hérita du toro le plus complet pour la clôture et s’il afficha de meilleures intentions il ne réussit quasiment jamais à ficeler ses enchainements, restant sur une certaine défensive et en se montrant même brouillon par moment. Ce fut loin du Juli des grands jours malgré quelques séries qui portèrent sur les tendidos « sol » avant une entière efficace au 2° essai.
CR : Toreria.net
- Résumé vidéo de Féria TV
http://fr.feria.tv/video-3158_nimes–mano-a-mano-morante-juli.html