Grande faena de Rafaelillo. GALERIE PHOTOS
Le bilan de la féria dacquoise est déjà bon avant le début de la dernière course. Un No hay billetes habituel pour la corrida de clôture sous un ciel bleu azur et soleil brillant. Les toros d’Escolar Gil revenaient en piste après de bonnes prestations les années précédentes.
Toros d’Escolar Gil bien présentés, dans le type de la maison, s’employant qu’à moitié au cheval, de comportement varié par la suite, nobles certains, fades et ne se livrant pas les autres, parfois avisés mais laissant cependant de l’intérêt en piste. Plus un sobrero 3ème bis du même fer.
Rafaelillo (ovation et vuelta après 2 avis) son premier adversaire fut exigeant et compliqué, il poussa sa première rencontre à la cavalerie mais pas la seconde. Rafael donna une faena sérieuse, appliquée et volontaire qu’il conclut d’une demie lame suffisante. Après avoir suivi le cheval de Bonijol comme au rejon mais sans cavalier, son second opposant se montra noble et franc, Rafael peut alors se confier et livra une grande faena avec relâchement, douceur et des muletazos longs et sans fin. Il a le triomphe au bout de l’épée. Il s’engage mais il perdit tout espoir de trophées à son grand désespoir, gâché par la multitude de descabellos. Deux oreilles s’envolèrent.
Fernando Robleño (1 oreille et 1 oreille) réalisa une bonne tarde sincère et méritoire. Son premier adversaire est lui aussi noble, Fernando le toré bien, bras relâché, il conduit avec douceur la charge de l’animal et pesant dessus. Il conclut d’une entière engagée. Face au cinquième, il ira chercher tout seul le triomphe. Le toro est fade et ne se livre pas, Fernando lui arrache toutes les passes possibles avec sincérité, avec autorité, finissant par des naturelles de face et conclut d’une bonne épée.
Thomas Dufau (silence et applaudissements après avis) reçoit discrètement son premier adversaire, il est appliqué, calme et essaya de construire petit à petit sa faena qui manqua de rythme et de transmission. Face à l’ultime fade qu’il brinda au maestro El Fundi, Thomas toujours calme et sérieux, mais ne parvint pas à s’imposer et à dominer son adversaire. Il connut encore des échecs avec les armes
Dernière corrida de la féria conclue comme toujours à Dax par l’émouvant l’Agur Jaunak joué par toutes les bandas et précédé par Valencia, Paquito Chocolatero et Vino Griego.