Des novilleros peu inspirés. GALERIE PHOTOS
Il est difficile actuellement de prévoir le temps qu’il fera, orage pas orage, pluie pas pluie. Hier ce fut une belle après midi ensoleillée. Les aficionados ont préféré garnir la grande partie ombragée des arènes, les soirées sont rudes et longues, il faut donc se ressourcer. Mise à part la météo, l’après midi fut décevante tout d’abord à cause des novillos du Rocio de La Camara qui n’ont pas rappelé les grandes tardes de l’époque, on ne peut pas dire que l’apport du sang Domecq fut une réussite… mais aussi par des jeunes novilleros absents dans la lidia et se faisant balader sur les terrains choisis par leurs adversaires.
Une minute d’applaudissements fut respectée au paseo en mémoire au ganadero Hubert Yonnet.
Les novillos de Rocio de la Camara furent cependant bien présentés mais justes de force, trop faible et invalide le premier, tous querenciosos, préférant le terrain proche du toril et ne donnant pas de jeu. Meilleur le cinquième avec un fond de noblesse.
Martin Escudero (silence et silence après avis) fut sans option avec un premier opposant invalide. Il fut appliqué à son second mais même le déclenchement de la musique ne parvint pas à animer la faena.
Filiberto (silence après avis et vuelta après avis) distant et discret à son premier et se faisant emmener directement sur le terrain du toro. Face au meilleur (ou moins pire), il resta appliqué sans parvenir à transmettre jusqu’aux gradins.
Ginès Marin (silence et silence après avis) fut lui aussi discret à son premier. Face à l’ultime, aux charges brusques, il essaya de toréer avec envie sur le terrain du toro, mais se faisant souvent accrocher les leurres.