Oreille pour Léa Vicens et Roman Perez
Photo et CR : Toreria.net pour vuelta
Six toros d’El Torero diversement présentés, mieux les deux derniers, dont deux pour le rejon qui, peu intéressés, se détachèrent du combat. Les quatre en lidia à pieds, justes de forces, trop le 1er affichant un bon fond de noblesse, meilleur les 3° et 5°. Seul le dernier prendra deux piques, les autres, économisés lors de ce tercio, y montrant de bonnes intentions.
Léa Vicens (ovation après avis et 1 oreille) eu du mal à trouver le sitio devant son premier qui s’éteint progressivement et qu’elle tua en plusieurs épisodes après l’évacuation rapide de cinq antis par les services de sécurité. Avec le quatrième elle fut de nouveau peu précise et fit durer son plaisir en clouant maints accessoires de façon plus ou moins bien posés devant un toro qui n’en pouvait plus. Sa portée sur le public et une mise à mort relativement efficace lui valurent un pavillon fortement demandé par le public
Juan Bautista (1 oreille après avis et 1 oreille après avis) Le 1er de peu de présence et encore moins de forces, s’affala d’entrée trois fois en début de faena. L’arlésien, avec sa maitrise parfaite, lui servit un trasteo complet à mi hauteur en variant les figures, faisant oublier au toro son infirmité chronique, mettant un terme au combat d’une entière au 2° essai. Il brinda son second, très légèrement piqué, à Angel Peralta, un toro très noble, bien que protestant un peu dans la muleta en début de partie. Juan Bautista, très facile, trop même, mit longtemps a faire réagir le public qui adhéra sur un final plus enlevé et varié avant une épée au recibir concluante.
Roman Perez (1 oreille après avis et vuelta) afficha son envie des les premiers capotazos et un quite por navarras bien venu. Son 1er toro, anovillado, brindé à Juan Bautista, s’employa au cheval après une vuelta de campana et se livra sans retenu, si ce n’était qu’avec une petite hésitation au démarrage, dans la muleta de l’arlésien efficace et de bonne disposition surtout et essentiellement à droite avant une mise à mort en deux temps. Le dernier, le plus fait du lot, fut applaudit sur une belle première rencontre avant d’y retourner avec les mêmes intentions, se montrant exigeant et transmettant peu au dernier tiers. Roman Perez, qui l’offrit au public eut quelques difficultés à trouver la bonne carburation pour de lier deux séries de meilleures factures avant une fin de parcours plus aléatoire, conclut d’une lame efficace.