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CR et photos : Toreria.net pour Vuelta
- 2ème de feria : La 33ème Cape d’Or pour A. Lorenzo
En coupant les deux oreilles, généreuses mais « obligées » après que le palco en ait concédé une juste avant à J. Varea pour le moins légère, A. Lorenzo fut le vainqueur d’une novillada de la Cape d’Or qui ne restera pas dans les annales. Sauf pour Clémente qui entendit les trois avis fatidiques à son second. Deux heures trente d’ennui ou presque et dix minutes d’intérêt avec la seconde faena du toledano. Six novillos de Sanchez Dalp justes de présence, un peu plus sérieux les trois derniers, manquant dans l’ensemble de forces, de bravoure (12 contacts avec le peto) et de race, seul échappant en partie à ce constat, le 4° qui, très bien compris par son torero, permettra la seule faena aboutie de la matinée.
Alvaro Lorenzo (silence après avis et 2 oreilles ! après avis)
Clemente (silence après deux avis et silence après trois avis)
Juan Varea (1 oreille !! et silence après avis)
- 3ème de feria : Duel de cape au sommet.
Et sortie en triomphe d’un Perera dans toute sa plénitude torera, auteur d’un premier tercio de cape énorme devant le cinquième, un triomphe limité à deux fois une oreille par la faute d’un manque d’opposition, tandis que D. Luque brillera fort, capote en main. Le Cid passant plus à la peine qu’à la gloire. Six toros de Victoriano del Rio dont trois du fer de Cortes les 2°, 4° et 6°, globalement nobles excepté le 4° et belle consistance face à la cavalerie en 12 rencontres, bravito le 4°, mais manquant de forces au dernier tiers, plombant systématiquement toutes les faenas…..
El Cid (ovatio et silence)
Miguel Angel Perera (1 oreille après avis et 1 oreille après avis)
Daniel Luque (silence et silence après avis)
- 4ème de feria : Juan Bautista par la Porte des consuls
L’arlésien s’est donc offert un nouveau succès matinal dans la cite des Antonins, curieusement pour deux oreilles, contestées d’ailleurs, à son second, alors que sa faena la plus aboutie fut celle de son 3°, curieusement peu goutée par le public nîmois. Quant à la jeune rejoneadora elle a confirmé et séduit à nouveau, toréant avec précision en respectant sa cavalerie et ses adversaires, pêchant hélas avec les épées. Deux toros de San Mateo pour le rejon et quatre de Zalduendo pour Juan Bautista. Les deux pour la partie équestre se prêtant parfaitement pour l’exercice, idéal le 1er, plus sérieux et important le second. Quant aux Zalduendo de peu de volume et formant un ensemble irrégulier, ils furent faibles, très économisés au cheval ou s’employa un peu le 3°, le plus complet du lot et montrèrent un fond de noblesse que le manque de force atténua. C’était la 500e corrida de Juan Bautista et la ville de Nîmes marqua l’événement piste après le paseillo.
Léa Vicens (ovation et vuelta)
Juan Bautista (ovation, 2 oreilles, 1 oreille après avis et silence après avis)
- 5ème de feria : El Juli et Roman à hombros.
Alternative très réussie pour l’affuté Roman qui coupa deux oreille à « Fogoso » de Garcigrande, N°80 de 503kgs le toro de la cérémonie, même s’il dut « en rendre une » au dernier qui demandait plus d’oficio. S. Castella avec le plus mauvais sorteo fit des efforts mais succès laissant le triomphe à El Juli au faite de sa tauromachie, mettant le public debout. Cinq toros de Garcigrande et un de Domingo Hernandez (3°) le pire du lot, meilleur les 1er, 2° et 4°, de bons principes face à la cavalerie, excepté le 5°, manso, affichant un fond de noblesse plombé par des forces trop justes
El Juli (1 oreille après avis et 2 oreilles)
Sébastien Castella (silence après avis et ovation après avis)
Roman (2 oreilles et silence après avis)
- 6ème de feria : Manzanares, matador de toros
Et quel matador, tuant de deux missiles, l’un au volapié l’autre au recibir, ses deux adversaire, après avoir montré une nouvelle fois sa grande prestance torera. Si E. Ponce passa un peu inaperçu ce fut par le manque d’opposition pendant que Finito de Cordoba se rappelait au bon souvenir de tous. Six toros de Juan Pedro Domecq, de petite maille, manquant de forces pire le 4°, nobles dans l’ensemble mais la plupart manquant de race, limitant l’intérêt de certaines faenas, les piques restants simulées, seul les second et sixième s’y exprimèrent un peu.
Enrique Ponce (1 oreille après avis et silence)
Finito de Cordoba (ovation après deux avis et 1 oreille après avis)
José Mari Manzanares (1 oreille et 2 oreilles)
- 7ème de feria : Confirmation dans les deux sens pour Juan del Alamo
Déception ganaderia encore avec le sérieux lot de Fuente Ymbro mais aussi avec un Ivan Fandiño dont on attendait plus, Padilla dans la moyenne laissa le triomphe au jeune Juan del Alamo qui confirma tout le bien qu’on pensait de lui tout en confirmant son alternative. Six toros de Fuente Ymbro, tres bien présentés et sérieux mais manquant globalement de bravoure et de caste, meilleur le 1er, compliqué et avisé le dernier
Juan José Padilla (silence après deux avis et 1 oreille)
Ivan Fandiño (silence et ovation)
Juan Del Alamo (1 oreille et 1 oreille)
- 8ème de feria : A. Cartagena au sommet
Nouveau triomphe important pour le rejoneador du Levante tout aussi important que celui d’Arles, quarante jours avant, alors que Ventura et Hernandez furent plus discrets. Six toros du Niño de La Capea, cinq du fer de San Mateo et un de celui de San Pelayo, donnant du jeu dans l’ensemble excepté le second, le cinquième s’offrant un voyage dans le callejon.
Andy Cartagena (1 oreille et 2 oreilles et queue)
Diego Ventura (silence et 1 oreille)
Leonardo Hernandez (1 oreille et 1 oreille)
- 9ème de feria : La fiesta déshonorée
Avec trois toros de Miura renvoyés aux corrals, alors que le pire des infirmes du lot ne fut pas changé, un lot au rabais allant de jeunes toros anovillados dont un réellement imprésentable à d’autres de 5 ans et demi. Et quand en plus, pour une corrida de ce fer on met pour sobreros des … Garcigrande, ça sent la préméditation d’autant qu’à l’affiche y figure El Juli… C’est aux cris de « remboursez » que se finit cette triste mascarade et c’est sous les sifflets que sorti le madrilène, le public se rappelant de son implication, comme les autres figuras par ailleurs, dans le choix des toros qu’il a combattre, même si personne n’est « dans les toros ». Le palco y alla aussi de son assentiment pour faire de cette corrida événement un fiasco complet déshonorant l’image de la fiesta. Une corrida à vite oublier, pas si sur pour ceux sont ressortis des arènes avec le sentiment d’avoir été les dindons de la farce. Et pendant ce temps là, à Madrid les Miura ont brillés, l’un fut ovationné à l’arrastre et la vuelta fut fortement pétitionnée pour « Zahonero »
Rafaelillo (ovation et silence)
El Juli (ovation et silence)
Manuel Escribano (vuelta et silence)