Il perd le triomphe aux aciers. GALERIE PHOTOS
Le cercle taurin de Villeneuve de Marsan organisait sa traditionnelle corrida des fêtes patronales. De 2011 à 2023, la corrida était organisée en soutien à Thomas Dufau, natif du Frêche. Cette année, ce fut donc la première corrida sans l’enfant du Pays, présent en simple spectateur. Beaucoup d’incertitudes pour les organisateurs pour ce nouveau chalenge. Il y a eu moins de monde que les années précédentes. 3/4 d’arènes environ pour un cartel franco français. C’est le nîmois du Gers Solalito qui s’est distingué face au meilleur lot de Pagès Mailhan. Présidence : Franck Lanati
Les toros de Pagès Mailhan de bonne présentation pour la catégorie de l’arène avec les trois derniers plus forts de trapio, ont montré un comportement varié, manquant de force dans l’ensemble et de fond. Le second noble fut invalide, compliqué le quatrième, les deux derniers braves et encastés furent les plus intéressants. Le brave sixième, frère du toro qui a remporté la corrida concours à Vic fut spectaculaire au cheval mais manqua d’essence au dernier tiers après un début vibrant.
Adrien Salenc (silence après avis et silence après avis) connut une tarde plutôt discrète. Face au fade premier, il n’insista pas assez sur la corne droite, qui semblait être la plus abordable après une bonne série. La faena resta sans transmission. Le quatrième fut plus compliqué et brusque. Adriano le fut également après avoir reçu un petit avertissement dès les premières passes. Il tarda à conclure avec les armes
Dorian Canton (ovation et ovation après avis) insista un peu trop face à ses opposants. Le premier invalide et maintenu en piste malgré le fléchissement récurent des antérieurs. Faena appliquée du béarnais pour montrer la noblesse du toro mais trop longue au vu de sa faiblesse. Le cinquième s’employa enfin sous la monopique. Dès les premières passes par le bas, le toro chargea avec rythme et classe. Canton servit des muletazos profonds mais tout alla rapidement a menos. Le toro sortant distrait, à chacune des passes, regardant les tendidos. La faena fut prolongée et les aciers furent traversants à deux reprises avant les descabellos.
Solalito (1 oreille et vuelta) fut le triomphateur moral de la soirée. Appliqué cape en main, servant des quites variés et habile avec les banderilles. Il lui manqua seulement une bonne estocade à l’ultime pour pouvoir sortir en triomphe. A son premier adversaire, il distilla quelques naturelles et derechazos bien ajustés avant que le toro ne s’éteigne assez vite. L’entière après les bernadinas libéra le seul trophée de la tarde. Il reçut avec douceur le sixième qui renversa l’équipage à deux reprises avec fougue. Solal partagea les banderilles avec Fernando Sanchez, le toro montra alors un galop plein d’émotions. Le nîmois débuta à genoux et au centre puis lia deux séries vibrantes. Puis panne d’essence chez le Pagès-Mailhan obligeant Solal à raccourcir les distances. L’usage du descabello lui enleva un trophée et le toro repartit sous l’ovation.