Faible et fade après-midi. GALERIE PHOTOS
La peña taurine garlinoise organisait sa traditionnelle novillada de printemps sous un temps estival. Pour la onzième année consécutive, les organisateurs ont été fidèles à la ganaderia de Pedraza de Yeltes. Une confiance gagnée avec des novilladas de qualités les premières années. Au fil du temps, la ganaderia a pris de l’ampleur et fournit de plus en plus de toros en corrida. Pendant ce temps, les lots de novillos perdent en qualité. Les garlinois sont-ils allés au bout de leur aventure avec la famille Uranga ? Vu la qualité des novillos de ce dimanche, il est fort à parier que les discussions et les réflexions entre les bénévoles ne vont pas tourner autour du pot. Les aficionados qui garnissaient les arènes qu’au 8/10 montre-t-il également une possible lassitude ? Présidence : Franck Lanati
Les novillos de Pedraza de Yeltes, de présentations variées, et pauvres de tête ont été décevants. Peu de présence au cheval hormis le second, puis de la faiblesse et un manque de race. Noblons par moment mais fades.
Sergio Sanchez (silence après avis et silence après 2 avis) qualifié à la fiesta campera matinale resta discret. Il fut trop long face au novillo d’ouverture attiré par les planches, après une faena décousue. Il reçut une voltereta après avoir allongé inutilement la faena. Il resta appliqué face au manso quatrième, regardant derrière les planches dès sa sortie en piste et tentant de sauter dans le callejon à deux reprises après avoir fuit au cheval.
Cristiano Torres (silence et ovation après avis) affronta un novillo bravito au cheval, poussant sous le peto mais qui arriva éteint au dernier tiers. Faena plus esthétique qu’efficace, de façon tremendiste sur des terrains réduits. Au cinquième, il tira le maximum de son opposant toujours sur des terrains réduits mais sans transmission.
Aaron Palacio (1 oreille et ovation après 2 avis) fut le plus en vue de la tarde. Elégant cape en main, il réalisa les meilleures faenas, profitant du fond de noblesse de ses adversaires. Il servit de bons passages au troisième mais la faiblesse du Pedraza qui fléchit très souvent enlève du liant à son travail. Face à l’ultime, il réalisa une bonne faena en douceur, avec des naturelles douces et templées. Après avoir obtenu un trophée généreux à son premier combat, il perdit un trophée mérité avec les aciers au dernier où il frôla les trois avis. Il fut donc logiquement le triomphateur de la journée.