Nino Julian le plus en vue
Photo et CR : Thierry Ripoll (Toreria.net pour vuelta)
Le trophée Nimeño II déclaré desierto, et ce, fort logiquement, les trois prétendants ayant du mal à se hisser au niveau des qualités des becerros de Michel Barcelo (1er, 2eme et 3eme) et de Bernard Taurelle plus sérieux physiquement, et en plus avec une après-midi de bérézina avec les aciers pour le trio. Les meilleures séquences sont à mettre à l’actif du nîmois, le plus expérimentés techniquement. L’arlésien laissa passer le meilleur sorteo tandis que le protégé de Richard Milian est apparu encore un peu vert avec le lot le plus exigeant, réalisant néanmoins de bonnes séries face au dernier. Un temps froid et surtout un vent violent n’ont rien arrangé à l’affaire.
Pst : DJ Valade. Salut du banderillero Thomas Ubeda au sixième tandis qu’un banderillero posa une paire de banderilles… »al violin » !!!!
–Nino Julian (sangre y oro) : Silence après deux avis et vuelta après deux avis
–Fabien Castellani (sangre y oro) : Silence après deux avis et silence après deux avis
–Jean Larroquette “Juanito” (lilas et or) : Silence après un avis et silence après deux avis.
N Julian se fera accrocher sans mal au final d’un bon tercio de banderilles en voulant doubler un quiebro et en milieu de faena face à un bon becerro, mansito, mais qui se laissait à droite quand les choses étaient bien faites. Après une demi-lame ce fut une déroute avec le verduguillo. Le superbe Taurelle qui n’aurait pas départi dans une piquée fut brindé à El Rafi après des palos posés plus aléatoirement. Le nîmois se montra sérieux et appliqué au cours d’un trasteo qui gagna en intérêt malgré la justesse de forces de son opposant. Les aciers à nouveau gâcheront tout.
F. Castellani ne sut pas exploiter les embestidas vibrantes de son Barcelo, se faisant désarmer deux fois sans parvenir à lier les passes, se sauvant un peu par un final un peu plus enlevé avant un bajonazo et une kyrielle de descabellos. Ce fut à peu près le même scenario devant l’excellent cinquième et un final tout aussi catastrophique.
Juanito se fit beaucoup toucher le leurre ce qui n’arrangea pas le comportement du Barcelo le moins évident des trois au cours d’un trasteo très irrégulier et fort mal rematé aux aciers. Face au dernier assez court dans la muleta, il insista pour arriver à lier d’excellentes séries sur les deux rives en faisant croitre l’intérêt, un résultat vite plombé avec le maniement des armes, le 3eme avis restant en suspension dans l’air…. Plutôt frisquet en cette fin d’après-midi d’avril