Face aux novillos d’Ave Maria. GALERIE PHOTOS
Pour la novillada piquée qui se déroula en nocturne, six novilleros français s’affrontaient pour une première dans ces arènes. Le public qui garnissait à la moitié les gradins s’attendait à voir une competencia entre eux. Le début de la course sembla prometteur mais elle alla rapidement baisser d’intensité.
Les novillos d’Ave Maria de Philippe Pagès et Robert Margé, de bonne présentation, ont posé des difficultés aux apprentis toreros par leur manque de force et de race.
Tibo Garcia (silence après avis) reçut le premier novillo avec élégance. Face à un adversaire pimenté mais juste de force, il livra une prestation irrégulière, donna des muletazos doux mais sans domination. Il fut en échec avec les armes.
El Galo (silence après avis) tenta de mettre le feu dans les gradins. Il reçut son opposant à porta gayola, enchaîna par des largas et véroniques à genoux. Sous la pique, le novillo tenta de fuir mais sera bien garder sous le fer. El Galo banderilla avec enthousiasme. Mais le novillo sera par la suite difficilement sortable des planches, et le jeune franco-mexicain fut trop long et reçut une voltereta avant de reconnaître également des difficultés avec l’épée.
El Rafi (1 oreille) donna une très belle série de véronique dès la sortie de son adversaire. La faena sera par la suite décousue face à un adversaire qui se défend et qui ne baissa jamais la tête. Il reçut un trophée après une bonne épée.
Kike (1 oreille) affronta un bicho peu commode à fixer et brusque dans ses charges, ce qui rendit la lidia compliquée. Malgré le manque de pratique, il fut le seul de la soirée à parvenir à s’imposer et à dominer son adversaire. Il débuta parfaitement par le bas pour cadrer enfin son adversaire. Il parvint à l’intéresser et à le soumettre dans la muleta qui manqua parfois d’autorité mais la faena fut bien construite. L’épée fut basse mais efficace et obtient un trophée mérité.
Juan Molas (ovation) montra une certaine toreria et classe mais sa prestation fut parfois brouillonne et brusque face à un novillo qui ne se livra pas.
Yon Lamothe (silence) fut discret face à un adversaire juste de force et manquant de moteur. Il abrégea rapidement.